MOUVERS Podcast avec Nomad Slim

Comment créer sa marque de vêtements à 7 chiffres autour de sa passion ? Avec Pierre Dorez | Ep. 031

Nomad Slim Season 2 Episode 31

Découvrez les secrets de l'entrepreneuriat et de l'e-commerce avec notre invité exceptionnel, Pierre Doré. Plongez dans l'univers fascinant de la création et gestion de marques de vêtements, et laissez-vous inspirer par des modèles d'affaires qui révolutionnent les secteurs de la santé holistique, du coaching, et du bien-être. Pierre nous révèle ses astuces pour se démarquer sur un marché saturé, insistant sur l'importance de l'originalité et du travail acharné, et aborde l'évolution des marques personnelles à l'ère numérique.

Nous analysons ensemble l'impact des influenceurs sur le lancement de produits, en mettant l'accent sur la création de liens forts entre marques et communautés. Vous découvrirez comment les créateurs et youtubeurs utilisent leur popularité pour instaurer une confiance et une authenticité qui transforment le marketing traditionnel. Nous comparons les grandes marques anonymes et les marques personnelles, en soulignant comment les nouvelles générations privilégient des marques incarnées par des visages humains.

Enfin, nous discutons des stratégies marketing novatrices, telles que l'utilisation des quatre P, et comment notre marque, Zeta, exploite ces stratégies pour se démarquer sur le marché du haut de gamme. Nous partageons les défis quotidiens de la gestion de plusieurs marques, ainsi que l'importance cruciale de la gestion du temps et des ressources. Pierre se confie sur ses projets futurs, notamment dans le domaine du coaching, et exprime sa passion pour l'accompagnement personnel et professionnel. Rejoignez-nous pour cet épisode enrichissant et repartez avec des idées fraîches et des perspectives nouvelles pour réussir dans l'univers compétitif de l'entrepreneuriat.

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Speaker 1:

Bienvenue à tous pour un nouvel épisode du podcast Movers, aujourd'hui, encore une fois accompagné d'un frère de lumière, l'excellent Pierre Doré, que je vous invite à découvrir dans la saison 1. Toi, tu as terminé la saison 1 avec moi, mon Pierre. On a eu un des derniers échanges cosmiques à Bali, ensemble Et après, c'est là où j'ai décidé de faire le podcast solo et d'ouvrir un peu la communication sur la marque personnelle, le business, le mindset, etc. Et aujourd'hui, je voulais t'accueillir pour parler de ces sujets, même si on en avait parlé un petit peu, notamment la création de ton projet entrepreneurial dans l'épisode précédent de la saison 1. D'ailleurs, j'inviterais les gens à aller écouter ce petit passage. c'est vraiment cosmique. Aujourd'hui, comme, comme je te le disais en off, j'avais envie de t'accueillir parce que toi, tu as un modèle de business qui, pour les gens dans mon industrie santé holistique, naturopathie, coach, sportif, prof de yoga, danse, mouvement, etc.

Speaker 1:

En fait, généralement, ils n'y pensent jamais parce qu'ils ne pensent qu'au service à la personne. Ils ne pensent, au bout d'un moment, à l'idée d'avoir du coaching à étiquette, peut-être un low ticket avec une communauté. ils ne voient que la communication sur Insta et après, les pubs, etc. C'est un peu le même schéma. tu vois où tu te dis il faut que je fasse, entre guillemets, du putaclic au format court, ramener des gens, leur vendre très cher, faire des appels de l'entrepreneuriat sous différents angles.

Speaker 1:

Et aujourd'hui, avec toi, on va parler de e-commerce. Toi, tu as deux marques, d'ailleurs, de vêtements, et j'ai envie qu'on parle évidemment de la construction de ces marques, du marketing, de la communication. Et avant tout, je te poserai la question suivante Est-ce qu'aujourd'hui tu penses qu'il y a encore de l'espace dans l'e-commerce qui est vraiment blindé de dropshipping, de formation en ligne, de comment le faire, etc. Et même si tu as déjà créé une entreprise assez récemment, est-ce que tu recommanderais l'aventure du e-commerce par rapport à l'aventure que moi, je partage assez souvent, qui est l'accompagnement aux personnes, la communauté, mais en tout cas l'aide à la personne, aider une personne à se transformer.

Speaker 2:

Alors déjà, merci de m'accueillir. Pour répondre à ta question, je vais avoir une réponse très simple. Moi, je pense qu'il y a toujours, toujours de l'espace pour les gens qui sont doués et travailleurs et qui ont un projet qui va sortir de l'ordinaire. Donc, quel que soit le domaine on parle de coaching, on parle d'entrepreneuriat, ça peut être dans les produits, dans les services, peu importe. Si on a une idée qui sort un peu de l'ordinaire, on n'a pas besoin non plus de réinventer la roue. Si on est travailleur, il y aura toujours de l'espace. Tu vois, j'ai parfois des gens autour de moi, je pense, par exemple, dans la photo, en ce moment, dans la photo, c'est très facile de se former en ligne. Il y a une très forte concurrence Et je vois parfois des photographes se plaindre d'autres photographes Oui, il a des tarifs, ça casse le marché, etc. Mais le mec qui est doué, le mec qui édite ses photos rapidement, le gars qui arrive à être présent, il réussira toujours, toujours, toujours. Donc, je pense qu'il ne faut pas être effrayé par la concurrence. Je disais encore très récemment que la concurrence permet à tout le monde de s'élever et de sortir par le haut Et c'est un moyen de se dépasser personnellement. Donc, oui, effectivement.

Speaker 2:

Par contre, une donnée très importante, c'est que maintenant, avec Internet, on est en concurrence globalement avec le monde entier. C'est-à-dire que avant l'existence d'internet, on va prendre un service, je suis comptable, et ben, si, moi, je suis entrepreneur, je suis à la recherche d'un comptable. Je vais aller chercher un comptable dans mon quartier. Maintenant, donc, les comptables, ils sont en concurrence avec les autres comptables du quartier, voire peut-être de la vie, mais maintenant, on est en concurrence avec le monde entier.

Speaker 2:

Trouver des comptables, des gens qui vont, qui peuvent, on peut externaliser sa compta sur internet, avoir un cabinet qui, à l'autre bout de la france, voire dans un autre pays, donc, on propose un produit ou un service, on va être en concurrence au niveau planétaire. Donc, donc, ça impose peut-être une rigueur supplémentaire et du travail supplémentaire, mais voilà, ce qu'il faut prendre en compte, c'est ne pas le voir comme un obstacle, mais plutôt le voir comme une opportunité. Maintenant, avec Internet, on peut quand même se former sur tout et très, très bien, ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans. Donc, voilà, si vous avez un projet et beaucoup d'énergie, alors il faut se lancer.

Speaker 1:

Après, oui, c'est dur, oui, c'est dur, trop bien, ce sera l'accroche du podcast. Il faut avoir beaucoup d'énergie. Je reviendrai là-dessus plus tard. Mais d'ailleursailleurs, toi, tu fais la comparaison avec le monde un peu d'avant, il y a 20 ans. Toi, l'avantage, c'est pour ça que tu as un bon client là pour ce sujet, parce que tu as créé une entreprise à un moment où il n'y avait pas internet ou en tout cas, il n'y avait pas les réseaux, il n'y avait pas ce qu'on connait aujourd'hui. Tu as eu un pied dans les deux mondes Et j'aimerais que tu nous racontes un peu ces deux expériences et que, directement, tu les compares dans l'idée de qu'est-ce qui a été peut-être le plus rapide, le plus frustrant, le plus facile, quelles ont été les zones de friction. Tu vois si on peut faire un peu un ping-pong entre ces deux moments-là et ces deux entreprises sach, sachant qu'elles sont dans la même industrie.

Speaker 2:

C'est le clothing, donc ça aussi, c'est top, donc ça va être, je pense, blindé de valeur, exactement.

Speaker 2:

Donc, pour situer rapidement, j'ai créé deux marques de textile qui sont dédiées au sport.

Speaker 2:

La première marque est Zéro D, c'est ce que je porte sur moi. C'est une marque de textile qui est dédiée au sport du triathlon, donc natation, vélo, course à pied. C'est un sport dans lequel j'ai évolué à niveau professionnel quand j'étais plus jeune Et c'est d'ailleurs quand j'ai découvert le triathlon que je me suis dit que j'ai identifié justement ce manque en constatant bêtement ah tiens, il n'y a pas vraiment de marque lifestyle dédiée au triathlon. Et comme on est un sport très communautaire et que, dans sa façon de s'habiller, on veut toujours transmettre un message, montrer un petit peu qui on est et nos valeurs, quand j'ai découvert le triathlon à 15 ans, je me suis dit à plus tard, il faudra que je lance une marque de textile triathlon. Donc, c'était ça, c'était un projet, on va dire d'adolescent, mais j'avais identifié que, voilàil y avait peut-être un manque dans le marché. En tout cas, au moment où j'ai découvert le triathlon Et cette marque, je l'ai lancée en 2007. Donc, comme tu disais si bien, en 2007, les réseaux n'existaient pas.

Speaker 2:

Internet existait, il y avait des forums, par exemple, il y avait tous les emails, etc. Mais ce n'était pas l'Internet, pour peu de fondance, d'autant plus avec l'intelligence artificielle générative. Là, vraiment, c'est un autre univers. Et donc, j'ai créé une seconde marque qui s'appelle Zeta, et Zeta, elle est dédiée à l'univers du CrossFit, et Zeta, c'est une marque qui a un petit peu moins de deux ans maintenant.

Speaker 2:

Donc, si on en revient au sujet de départ, qui était la différence entre les deux, qu'est-ce qui était difficile à l'époque et qui est plus simple maintenant? je pense, le premier point de difficulté à l'époque, en 2007, et j'ose même pas imaginer, avant Internet complètement, ça a été de pouvoir identifier des fournisseurs, savoir en fait comment, tout simplement, on peut produire ces vêtements. Et ça, ça se faisait tout simplement par du bouche à oreille, c'est-à-dire que moi, j'avais mon père, qui connaissait quelqu'un, qui avait créé une marque dans le textile, qui connaissait quelqu'un, donc, en fait, à l'ancienne, un numéro de téléphone. Oui, bonjour, je vous appelle de la part d'Intel. Voilà, j'ai un projet, est-ce que vous pouvez m'aider?

Speaker 2:

Et donc ça, ça peut se faire au téléphone, ça peut aussi se faire en physique, mais c'était un petit peu du bouche à oreille recommandations. Et pour revenir sur du vraiment, du concret, on me donne le numéro de téléphone d'un gars qui a une société basée à barcelone et on m'avait dit oui, il a travaillé notamment avec Nike pour les Jeux Olympiques de Barcelone à l'époque. donc, je l'appelle, je lui explique un petit peu mon projet. Il me dit il faut qu'on se voit.

Speaker 2:

Donc, je prends ma voiture, je suis à Barcelone, la vraie vie et je rencontre Antoine, et du coup, je lui explique tout mon projet. Donc, ça, c'est pareil. À l'époque, bien sûr, il y avait les ordinateurs, ce n'est quand même pas les dinosaures. Le mec est vieux frère, il a 75 ans. J'avais mes dessins, mes croquis, etc. Et mon projet, en fait, je lui ai expliqué, et puis, surtout, j'avais des produits dans la main, des produits physiques, et je lui ai expliqué un petit peu tout mon projet. Et puis, c'est de là que ça part Maintenant. Aujourd'hui, trouver un fournisseur, c'est devenu très, très, très facile Avec Internet. il y a énormément de sites en ligne où on peut aller trouver des fournisseurs, où on peut lancer des prototypes très facilement. Et ça, à l'époque, c'était une grosse difficulté, et c'est aussi pour ça qu'il y a beaucoup de gens dans mon industrie qui gardent leur secret industriel, où on ne va pas trop communiquer les fournisseurs avec lesquels on bosse, que ce soit les fournisseurs de textiles. Donc là, je parle de fabricants de tissus, parce que nous, par exemple, notre tenue, notre tenue de sclèpant, elle est fabriquée dans un tissu fabriqué en France, c'est un tissu qui a des propriétés très particulières. Donc, c'est un petit peu un secret, parce qu'on ne veut pas que cette technologie, elle soit accessible à tout le monde. Et voilà, beaucoup d'entrepreneurs, en tout cas dans mon industrie, vont être assez, vont pas trop partager leur le comment ils ont travaillé en amont pour en arriver jusque-là, parce que c'est un travail conséquent et aussi parce que quand on a une bonne usine avec laquelle ça se passe bien, on ne veut pas qu'il y ait d'autres marques qui bossent avec, parce que ça pourrait ralentir nos cadences de production ou orienter des intérêts différemment par rapport aux fournisseurs. Donc, on est assez secret là-dessus. Maintenant, pour créer une marque de textile, c'est devenu très facile. Comment ça se passe aujourd'hui. Aujourd'hui, si on veut lancer sa marque de textile, on va faire des recherches de fournisseurs sur internet. On va trouver un fournisseur. Il y a plein de fournisseurs en Europe, il y en a aussi en Asie. En Asie en général peut-être, on peut casser un premier mythe, c'est que l'Asie fait de la très, très bonne qualité. Vraiment, on peut avoir une qualité exceptionnelle en Asie. Après, il faut bien identifier les fournisseurs, parce que c'est vrai qu'il y a aussi de la piètre qualité en Asie, mais il y a de l'excellente qualité.

Speaker 2:

Ça, ce n'est pas un problème. Mais en général, ce qui va poser un souci sur l'Asie, on va dire qu'il va y en avoir deux. Le premier, ça va être les minimums de quantité. Quand on veut lancer un petit projet, on peut être confronté en Asie, avec des fournisseurs qui ont l'habitude de travailler avec des grosses quantités, et ça, ça peut être un problème. Et ensuite, ça va être tout ce qui va être importation des biens jusque dans l'Europe.

Speaker 2:

Il y a des formalités douanières, et puis c'est aussi du temps de trajet, tout simplement pour les marchandises. Les marchandises peuvent voyager en avion, très cher, rapide. Les marchandises peuvent voyager en bateau, et aussi maintenant par la route, et même par le rail. Il y a différentes options, mais ça prend du temps. Quand on est dans un projet qui est assez tendu sur les timelines, l'asie, ça peut être un problème et l'Europe est quand même une bonne solution. Mais voilà, c'est toujours un curseur à placer. Il n'y a jamais de bonne ou de mauvaise solution. Il y a des solutions qui sont plus ou moins adaptées à des situations Et donc, en fonction de la situation, les options peuvent être différentes.

Speaker 2:

D'ailleurs, je vais peut-être me permettre un premier conseil. Ce qui est important, je pense en tout cas, dans notre industrie, c'est toujours d'avoir un plan B et un plan C. Une usine avec laquelle on travaille, par exemple en Asie, peut assez subitement monter les prix de l'ordre de 10, 20, des fois de 30 %, pour X ou Y raisons. Ça peut être flambé du cours des matières premières, ça peut être augmentation des salaires minimums, etc. Et en fait, ils peuvent vite annoncer des prix à la hausse très fort, des augmentations très fortes. Et il faut toujours avoir un plan B, un plan C pour faire face à ce genre de revirement et pouvoir aussi avoir des leviers de négociation. Dire attention, tu veux augmenter les prix de 10-15%, nous, on ne peut pas accepter une telle hausse. Si tu ne peux pas modérer cette hausse, on basculera notre production ailleurs, malheureusement, parce qu'on a aussi des impératifs de marge.

Speaker 1:

Donc voilà, La vraie vie du calcul, la négociation à grande échelle. Mais si on revient un peu sur la toute petite échelle, tu mentionnais l'idée de faire un petit prototype, par exemple, tu trouves le fournisseur, tu fais un prototype, admettons en Europe. C'est quoi les étapes d'après, aujourd'hui, déjà, est-ce que c'est la première étape? tu dirais de toute ton aventure entrepreneuriale de faire un prototype, ou tu serais plutôt de dire avant ça, c'est mieux, par exemple, d'avoir une audience, etc. Comment tu vois la chose, toi?

Speaker 2:

C'est une très bonne question, parce que maintenant, beaucoup de choses se font sur Internet et grâce au réseau. Effectivement, quand tu as une audience, ça devient très facile. On le voit maintenant beaucoup avec, on va dire, les profils type influenceurs. les profils type influenceurs, des gens qui ont une très, très large audience, et une audience qui est qui est acquise quand ils lancent un truc. bon ben, on va pas dire que ça marche, mais tout de suite, les ventes se font assez facilement. donc, ça facilite la chose énormément. avoir une audience, c'est aussi du travail, c'est pas du jour au lendemain. donc, moi, je suis un petit peu à l'ancienne. c'est à dire que, pour moi, ce qui est important, c'est que les gens, ils adhèrent à la marque et au produit avant d'adhérer à une personne, et j'essaie de…. Ah, intéressant, par rapport à Zéro D et Zeta. moi, je ne me mets pas du tout en avant dans ces marques. Bien sûr qu'il y a des gens qui me connaissent et c'est plus facile d'être client de Zéro D quand tu me connais personnellement. Mais moi, je ne suis pas du tout en avant par rapport à ces marques.

Speaker 2:

Ces marques-là, elles ont une identité très forte, elles ont des produits de top qualité Et je pense qu'on a aussi essayé de bien intégrer l'aspect communauté. Et je pense justement Est-ce qu'aujourd'hui on n'est pas à un virage où j'ai l'impression quand même que les marques cartonnent aujourd'hui, c'est pas parce que c'est la marque de Nomad Slim ou de Pierre Doré ou de ci, c'est plutôt une marque qui va mettre en avant les consommateurs directement Et leur dire la marque, c'est vous. J'ai ce feeling-là En tout cas. Est-ce?

Speaker 1:

que tu peux, parce que ça, c'est intéressant. Comme tu le sais, moi je parle beaucoup de marques personnelles Et je vais te parler un peu du modèle que moi je vois Je t'en parlais en off où l'idée, c'est Tu rassembles une audience autour de toi, ta vision du monde, ta philosophie, ton opinion sur le monde, évidemment, ton expertise, quelle qu'elle soit, et donc ça te donne ce levier puissant qui est qu'entre guillemets, peu importe ce que tu produis, les gens vont l'acheter parce qu'ils sont fans de toi. Typiquement, aujourd'hui ça peut être du coaching, demain ça peut être un livre, après-demain ça peut même prendre les codes de la marque classique, comme toi tu le décris, simplement les associer à un individu. Et ça diffère de l'influencing ou bien du marketing d'ailleurs d'influence, parce que toi tu peux être une marque, demander à des influenceurs de porter ta marque et eux touchent une commission. Là, avec la marque personnelle, ce n'est pas du tout pareil. On le voit, par exemple, avec des gros youtubeurs là, les Logan Paul, etc.

Speaker 1:

Qui font des marques de boissons énergisantes. Le mec n'y connait rien dans la boisson énergisante, mais il a une audience qui est fan de lui. Donc, les gens achètent la boisson énergisante. Et c'est marrant, parce que moi, j'allais justement au bout d'un moment dans cet échange, te poser la question de quelle serait la trajectoire idéale pour toi si tu devais. Et là, tu me dis direct que non. Commencez d'abord par une marque, effacez le fondateur et le créateur derrière la marque. Alors, comment créer une marque puissante si ce n'est pas autour d'un individu?

Speaker 1:

Moi, j'ai eu l'impression que notre génération, comme elle, en avait marre des marques et des grandes marques sans visage Starbucks, mcdo, etc. Qui font toujours du greenwashing, qui essaye de récupérer, plein de idéologie politique, etc. Ils en avaient marre de ces marques sans visage. J'ai eu l'impression qu'ils avaient beaucoup plus confiance, justement, dans les individus, typiquement les podcasteurs, etc. Qui lance leurs marques de café, qui lance leur marque de compléments alimentaires, etc. Toi, tu me dis que non. Alors tu préférerais l'idée d'abord de créer une marque de l'e-commerce seul, sans l'individu derrière. Comment tu le monterais et pourquoi tu penses ça?

Speaker 2:

c'est intéressant alors, je ne dis pas forcément non et je pense que le cheminement que tu décris, il peut très bien fonctionner. J'aimerais néanmoins voir sur du long terme. Alors, je ne connais pas toutes les marques, en tout cas les marques que tu as en tête, mais le YouTuber passionné de café qui va lancer son café, ça peut peut-être marcher fort au début. J'aimerais bien voir sur 3 ans, sur 4 ans, ce que ça donne, parce que ma conviction, c'est que si le produit ou si le service n'est pas top qualité, à un moment, ça va s'essouffler. Parce que je me mets à la place de quelqu'un qui est fan de, je ne sais pas. Allez, on va dire Innoxtag, on est fan de Innoxtag pour x ou y raisons. Demain, il lance une marque de vêtements. Je vais acheter au début, mais si le vêtementement n'est pas de qualité, si ça ne se renouvelle pas dans les collections, c'est quand même du travail tout ça, et je ne pense pas que ce soit quelque chose qui peut durer dans le temps.

Speaker 1:

Et par exemple, si dans le textile? tiens, regarde, j'ai un exemple dans le textile, les Kardashians. Les Kardashians, pour moi, c'est un bon exemple de marque personnelle. Les gens sont fans d'elles. Donc, quand on a une qui lance sa marque de cosmétiques, elle fait des milliards. Tu vois L'autre qui lance sa marque, tu sais, de ceintures gainantes, je ne sais pas quoi, pour avoir la taille fine et le gros fessier. Ça semble durer à mesure que ces filles-là aussi continuent d'alimenter les réseaux. Les machins, oui c'est clair.

Speaker 2:

Non, non, je pense que ça peut être un moyen de réussir. Après attention, il ne faut pas qu'on soit…. Est-ce que ce n'est pas l'arbre qui cache la forêt? C'est-à-dire, qu'on ne doit pas prendre en compte une situation qui, en fait, relève d'une situation exceptionnelle et, en fait, qui va cacher les milliers de flops.

Speaker 1:

T'as raison. Comment créer une image de marque puissante et le fait que les gens veulent adhérer à une marque qui est quelque chose d'intangible? comment, toi, tu as réussi à le faire avec Zeta et Zéro D Est-ce qu'il y a une manière de le faire ou une sorte de protocole? Comment on pourrait faire?

Speaker 2:

Pour Zeta justement. Zeta est vraiment une marque à part et je pense que c'est peut-être un exemple Est-ce que c'est facile à Est pense que c'est peut-être un exemple Est-ce que c'est facile à Est-ce que c'est facile à reproduire, je ne sais pas. En tout cas, ah oui, petite, je pense qu'il y a un truc qui est vraiment important et quelque chose qui marche très fort en ce moment et je sais que toi, tu le dis régulièrement, en tout cas, dans, on va dire dans, je n'aime pas dire Ce qui marche en ce moment ce qui est intéressant, c'est que ce qui marche pour les services, ça marche aussi pour les produits. Aujourd'hui, ils cartonnent. C'est celles qui sont ultra spécialisées sur un truc. Qu'est-ce qui cartonne en ce moment? C'est les boutiques de cinnamon roll.

Speaker 2:

Ils ne font que du cinnamon roll, alors ils ont un produit, ils vont avoir six variétés, ça cartonne. Il y a des boutiques qui font que de la madeleine, il y a des boutiques qui font que du cookie, et tout ce genre de petites boutiques ultra spécialisées, elles cartonnent. Par contre, la boutique qui veut faire de la madeleine, du Cinnamon Roll, du pain au chocolat, etc. En fait, elle fait quoi? Elle fait comme tout le monde, elle fait comme toutes les boulangeries. Et aujourd'hui, dans notre monde, on a besoin de sortir de l'ordinaire, on a besoin d'apporter quelque chose qui n'existe pas. Et justement, la transition, elle est toute trouvée Quand on parle de marketing aujourd'hui, c'est les quatre P, c'est product, price, place promotion. Le numéro un, c'est le produit. Et on dit que pour réussir dans son projet, il faut avoir un des quatre P qui soit différent de tout ce que le marché propose. Donc, si on prend le produit, ça peut être un produit en rupture, d'innovation, un produit ou un service, pardon, apporter quelque chose qui n'existe pas ou pas en tant que tel dans la concurrence. Donc, ça peut être difficile d'être dans l'innovation pure et dure, mais il y a toujours des choses qu'on peut faire différemment au niveau du produit, au niveau du service.

Speaker 2:

Ensuite, on va avoir price. On peut se différencier par le prix. Alors, les 4 P sont tous liés les uns aux autres, bien sûr, mais si on a un produit qui est à peu près le même que tout le monde, on peut se différencier avec une stratégie low cost, ou on peut se différencier avec une stratégie low cost, ou on peut se différencier avec une stratégie très haut de gamme, qui va avoir une différence sur le prix. Ensuite, on va avoir promotion. Promotion, en fait, c'est la communication. On peut avoir un produit qui est à peu près le même que tout le monde, ou un service qui est à peu près le même que tout le monde, dans des prix qui sont dans une fourchette assez classique. Par contre, on va avoir une communication très décalée. On va aller toucher des personnes parce qu'on communique complètement différemment. On casse les codes de la communication Et ensuite, il y a un place, c'est le canal de vente.

Speaker 2:

Par exemple, je sais que toi, tu as longtemps fonctionné sans les réseaux sociaux classiques Et ça marche. Et donc, quand on veut essayer de réussir dans son projet, il faut essayer d'être différent sur au moins un des quatre pays. Nous, avec Zeta, ce qu'on a essayé de faire, c'est justement, on a été dans la prise de risque maximum. on s'est dit on va essayer d'être très différent sur les 4, les 4 P. sur le prix, on s'est vraiment positionné sur une marque très haut de gamme. on vend quand même des t-shirts entre 65 et 70 euros, quand la quasi totalité de nos concurrents vendent des t-shirts entre 20 et 30 euros. donc, bam, ça situe euros, quand la quasi-totalité de nos concurrents vendent des chiottes entre 20 et 30 euros.

Speaker 2:

Donc bam, voilà, ça situe en tout cas, d'entrée de jeu, ça, ça s'appelle l'effet Veblen, c'est-à-dire que dans le cerveau des gens, quand ils voient un prix très élevé, de façon un peu automatique, ils associent ça avec une qualité supérieure. un peu automatiques, ils associent ça avec une qualité supérieure. Attention, le consommateur ne doit pas être trompé et ne doit pas être déçu. On peut avoir des prix très élevés, par contre, le service doit être au top, le produit doit être au top, sinon c'est flop insuré, direct. Mais ça peut être une stratégie. Donc, nous, on s'est dit ok, on va se positionner sur du très, très haut de gamme. On s'est dit ça. on s'est dit et c'est surtout au niveau du produit, c'est pareil.

Speaker 2:

on a essayé d'avoir des produits avec des finitions qui sortent de l'ordinaire, des choses qu'on ne voit pas dans le panel actuel de l'offre. Et ensuite, sur la communication, on a essayé d'être très, très, très différents. On a essayé d'avoir, justement, une communication où on ne s'est pas basé sur des gens, sur des influenceurs ou sur le fondateur, ce qui pourrait être une bonne stratégie. On s'est basé en fait sur nos clients. Qui sont nos clients? Nos clients, ce sont des gens qui s'entraînent dur, ce sont des gens qui ne cherchent pas la lumière autrement que par leurs résultats sportifs, ce sont des gens qui essayent de progresser chaque jour.

Speaker 2:

Et, en fait, nous, on a communiqué sur ces valeurs pour que les gens s'identifient dans la marque et se disent cette marque, ce n'est pas la marque de tel influenceur ou de telle personnalité ou de tel entrepreneur, cette marque, c'est ma marque. C'est ma marque parce que, moi, je me retrouve dans ces valeurs. Je suis un mec qui je me lève à 5h30 pour aller à la salle le matin. Peut-être que je ne suis pas le meilleur, mais je suis dans l'optique. je veux avoir 10 tractions strictes, je veux avoir un muscle-up, et ça, c'est l'esprit, c'est Zeta, c'est vraiment, et c'est pour ça aussi qu'on a appelé notre Instagram WeAreZeta, pour que les gens, en fait, se retrouvent dans ce truc qui est fort et de se dire ouais, qui est fort, et de se dire ouais, cette marque, c'est ma marque.

Speaker 2:

et je vois que, dans le, dans l'industrie du sportswear, les petites marques qui sont en train d'émerger maintenant, c'est vraiment des marques de ce type là, bandit, running, et on a d'autres dans un petit peu tous les univers. en tout cas, ce sont toutes des marques qui ont choisi un petit créneau ultra spécialisé et qui sont allés là dessus. on peut pas, c'est très difficile, de de quand on veut tout faire, on fait. je vais pas dire qu'on fait tout mal, mais on fait tout dans la médiocrité. et quand on veut faire bien, il faut se spécialiser. et les marques dans le textile qui cartonnent, ce sont aussi des marques qui sont ultra spécialisées, c'est puissant, là ce que tu dis.

Speaker 1:

Tu m'as envoyé dans le cosmos, le Pierre, tellement puissant, mec, c'est énorme, parce que moi, j'ai pensé, comme tu le sais, j'y pense depuis longtemps, moi, au e-commerce.

Speaker 1:

Et puis, moi, il y a une partie de mon aventure, quand j'étais freelance, j'ai fait beaucoup de e-commerce, mais sur la partie technique évidemment. Tu vois, créer les sites Shopify, etc. Du Facebook Ads, etc. Et là, moi, je t'en avais parlé quand on était à Bali, l'idée de créer aussi ou de faire un produit physique, et donc on avait parlé ensemble. Tu vois prototyping, etc. Mais là, ce que tu dis, c'est que je n'avais pas du tout cette vision-là, un peu du community-based branding. Tu vois, je ne sais pas, si tu avais vu aussi, je ne pourrais pas te retrouver le nom de la marque, mais c'est un peu une marque lifestyle comme ça, clothing, où, en fait, les fondateurs, c'est un groupe de potes, ils sont cinq, ils ont chacun un Insta Et sur Insta, ils communiquaient un peu, tu vois, sur leur routine matinale et tout le machin. Et je crois, dans le nom de la marque, il y a le mot club, je ne sais plus c'est quoi, genre 4AM club ou un truc comme ça, et en gros, justement, chacun partage le lifestyle, ils font des contenus ensemble parce qu'il se voit, etc. Mais sinon, en dehors de ça, c'est des valeurs que les cinq partagent Et après, ils ont lancé cette marque et ils l'ont lancée avec une technique marketing, je crois, qui était qu'en fait, ils donnent un challenge gratuit à tout le monde.

Speaker 1:

Toi, tu rejoins le challenge qui est, je ne sais pas, te lever à 4h du matin tous les jours pendant 30 jours, faire 2 km de course, et en fait, c'est ce challenge qui a explosé. Et le challenge, maintenant, il est, entre guillemets, matérialisé dans les fringues. Et donc, toi, si t'as ces fringues là, c'est parce que t'es un mec de ce challenge, là, donc, t'es un mec qui a un peu cette routine d'assassin, etc. Et quand tu cliques sur la marque, il y a le nom des 5, tu vas voir le compte des mecs. Tout est en associatif, ils ont un club de running. Je crois aussi C'est au travers d'événements physiques. Donc, là, je comprends vraiment cette idée qu'en fait, tu crées une communauté qui est autour de différentes valeurs et qu'en gros, le textile vient juste symboliser ça, mais que chacun, tout comme les fondateurs, s'approprie la marque. C'est ma marque, c'est moi qui suis dans le club.

Speaker 2:

C qui sont dans le challenge, etc. Est-ce que je saisis bien là ce que tu veux dire? C'est exactement ça. Et tu as dit un truc. On a fait quelque chose de très similaire avec Zeta Cette année.

Speaker 2:

Donc, dans l'univers du CrossFit, on a une compétition mondiale qui s'appelle les Open de CrossFit Et, en fait, tout le monde fait la même épreuve, de partout dans le monde à peu près au même moment. Mais en fait, ça donne un classement mondial. Avant de le voir comme un classement, il faut plutôt le voir comme une fête mondiale du CrossFit, où tout le monde fait le même truc au même moment. Et en fait, nous, avec Zeta, vu qu'on est une marque qui prône la valeur du travail, du mérite et de la progression, en fait, on a proposé un programme au top 25% mondial. En fait, quand on arrive à être dans le top 25% mondial, on avance à une seconde partie de la compétition qui s'appelle les quarterfinals, et, en fait, tous les gens qui ont réussi à se qualifier aux quarterfinals, donc qui font partie du top 25 mondial on a fait un challenge pareil et il suffisait qu'ils nous communiquent leurs résultats et ils avaient un produit offert. Il suffisait qu'ils nous communiquent leurs résultats et ils avaient un produit offert. Donc ils venaient sur le site Internet.

Speaker 1:

Putain incroyable.

Speaker 2:

Ils faisaient un achat, peu importe le montant de l'achat. Ils pouvaient faire un achat de 10 euros ils nous communiquaient leurs résultats et nous, on leur offrait un produit. C'était un patch Velcro à mettre sur son sac et ce produit, en fait, il était offert et c'était aussi, comme tu as dit, un moyen de matérialiser une forme de comportement ou, en tout cas, des actes. Les actes se retranscrivaient dans un produit et aussi, pour les personnes qui avaient atteint ce niveau là, ils avaient un produit qui était débloqué, c'est-à-dire que c'était un produit qu'on pouvait acheter, mais seul le top 25% du monde pouvait l'acheter.

Speaker 2:

Donc, aujourd'hui, quand tu arrives dans une salle de CrossFit, ou tu arrives sur une compétition de CrossFit et que tu vois un gars qui porte le t-shirt Zeta avec le Hercule Lando, tu peux savoir que ce mec est stoppé. Ah, il est trop fort le Pierre, et c'est un peu comme tu vois un combattant et il a une ceinture noire. Ok, tu vois le level par la tenue vestimentaire. Là, c'est un petit peu le principe que tu as expliqué. Nous, ce qu'on a fait avec Zeta, c'était ça. Et je pense qu'un point important de Zeta, c'est qu'on a voulu aussi conférer aux clients de Zeta un maximum d'exclusivité, c'est-à-dire que tous les vêtements qu'on fait. Il y a très, très peu d'unités, il y a entre 9 pièces et 45 pièces.

Speaker 1:

En général, on ne commercialise que sous forme de drop, c'est à dire qu'on va annoncer. C'est exactement ce que j'avais demandé et un horaire d'ouverture.

Speaker 2:

Les gens, ils attendent en fait, alors nous, en général, c'est à 21h15 et 9 secondes, parce qu'on a repris en fait un max de code du crossfit putain, mais t'es trop fort, donc à 21h15, 9 secondes, le site, il ouvre les gens, ils se connectent et il n'y a que 9 unités dans cette couleur, il n'y en a que 45 sur ce produit et en fait, et une fois qu'on a tout vendu, le site internet il ferme et tous ces produits ne seront jamais commercialisés à nouveau. Donc, s'il y a quelque chose qui te plaît, que tu l'achètes, et ça on joue un peu sur des ressorts psychologiques forts. C'est le fear of missing out Et c'est vraiment.

Speaker 1:

Scarcity, urgency, bah oui.

Speaker 2:

Exactement, et je pense que c'est important d'apporter de la plus-value aux clients Et nous, les clients de Zeta. quand ils achètent un produit, ils savent que c'est quelque chose qu'ils ne verront pas sur le dos de nous. Oh bien non, mais c'est incroyable.

Speaker 1:

J'allais te poser la question là sur le drop, parce que je pensais au mec là, j'ai plus son nom en tête, celui qui a fait la marque, je crois Cruel Pancake, le français. Hugo Philippe. Hugo Philippe, ouais, et je crois lui aussi fonctionne par modèle de drop.

Speaker 2:

Non, exactement alors Hugo, c'est un bon exemple. Lui, c'est un peu marque personnelle aussi. Voilà, lui, c'est sa marque personnelle, mais je pense que, justement, il a peut-être trouvé le truc. Alors, bien sûr, c'est lui. En plus, c'est quelqu'un qui est ultra charismatique. Vraiment, les gens adorent Hugo, à juste titre, parce qu'il véhicule. En plus, c'est quelqu'un qui est ultra charismatique. Vraiment, les gens adorent Hugo à juste titre parce qu'il véhicule plein de bonnes vibes. Mais je pense que, justement, quand il communique sur Cruel Pancake, forcément ça vient de lui, c'est son ADN, etc. Mais ce que Cruel Pancake communique avant tout, c'est la vibe. Cruel Pancake. Ce n'est pas moi, hugo.

Speaker 1:

C'est plutôt la vibe Cruel et tout.

Speaker 2:

Je pense qu'il faut savoir Après, c'est différent, parce que là on est vraiment sur des produits Et peut-être que dans le coaching c'est un peu différent, forcément que dans le coaching c'est un peu différent. Forcément, dans le coaching, quand on vient voir quelqu'un, c'est parce que c'est pour son parcours, c'est vraiment pour la personne.

Speaker 1:

C'est beaucoup, oui. Par contre, justement, le modèle de la communauté aussi, la communauté en ligne, au bout d'un moment, tu peux t'en extraire ou même si, ok, c'est ta vibe, c'est toi qui as initié les choses et c'est peut-être certainement toi qui es up front dans la communication, c'est toi qu'on voit sur les réseaux. Tu peux rentrer après dans une communauté où le fondateur, tu n'as pas accès. Tu vois, t'as accès à des coachs, à lui, t' as accès à la communauté. Ensuite, tu as peut-être du coaching de groupe et ensuite, peut-être, tu l'as lui que dans des masterminds ou dans du one-to-one, très high ticket. Et c'est ça que j'allais te demander un peu pour la vibe, toi, ce que tu as créé avec Zéro D, penser à la communauté en ligne, on voit beaucoup les modèles de school, avec la gamification, etc.

Speaker 1:

Est-ce que tu trouves ça pertinent pour une marque de clothing de faire cette aventure où on va étendre l'expérience physique du produit à une expérience digitale, peut-être apporter une transformation ailleurs, où tu penses que, justement, on perdrait la substance de la marque? Est-ce que c'est trop se diluer que de vouloir faire la communauté, peut-être le high ticket et tout? Je vais te dire pourquoi je te pose cette question. Je te laisse te réfléchir. En attendant, j'ai un exemple en tête d'un mec, justement, avec son frère, ils ont créé deux jumeaux, je crois. Ils ont créé la marque Icon Amsterdam. Je ne sais pas si tu la connais, tu la connais une marque de vêtements aussi.

Speaker 1:

Ouais, lifestyle, et eux, dans leur réseau à eux, ils sont très, on va dire, ils sont beaucoup plus petits que la marque. La marque, elle fait des millions, je crois. Elle fait, je ne sais pas, des 20 millions par an ou un truc comme ça, pas par mois, non, ça doit être par an. Et les deux frères, ils vivent leur vie. Mais comme ils viennent de cette expérience e-commerce, par la suite ils ont créé leur marque personnelle, où on sait que c'est eux qui ont créé Icon, et donc, eux, ils ont une communauté où ils aident d'autres jeunes à lancer leur site e-commerce, leur marque de textile aussi, et après, ils ont la structure classique, comme je te disais, la communauté, le coaching high ticket, et la structure classique, comme je te disais, la communauté, le coaching high ticket, et puis peut-être les retraites et les choses comme ça.

Speaker 1:

Est-ce que toi, tu penses que ce truc-là, c'est pertinent? Est-ce que tu devrais, toi, implémenter même une communauté? ou on va dire, transférer ou étendre l'expérience physique de Zeta ou de Zéro D, par exemple, à quelque chose de l'ordre d'une communauté ou d'événements physiques, de festivals? Comment tu vois les choses?

Speaker 2:

Je pense que, du moment qu'on fait des choses qui sont nous et qui nous ressemblent, c'est pertinent. Je pense que ces deux frères, s'ils ont créé ça, c'est que j'imagine que c'est des gens qui adorent partager et qui aiment voir aussi les gens réussir autour d'eux. Donc, c'est extra. Si je reviens à mon cas, à moi, c'est quelque chose que j'aimerais bien. Par contre, il faut tellement de temps pour tout faire. Donc, je sais qu'à ce jour, moi, je n'aurai pas le temps de le faire, pas le temps de le faire bien. Je veux être vraiment concentré quand même sur les deux marques, zéro Désétat, et c'est quand même beaucoup de travail. Après, voilà, peut-être plus tard, justement, ça pourrait être intéressant pour moi quand je prends ma retraite, on va dire de ces deux marques, parce que je pense qu'un jour je me détacherai des marques pour qu'elles continuent sans moi. Peut-être, ça, ça pourrait être intéressant pour moi pour, justement, partager cette expérience. et justement, ce qui est intéressant dans ce que tu dis, c'est que quand on a un mentor ou quelqu'un qui peut nous guider, on peut gagner beaucoup de temps et on peut gagner beaucoup de temps Et on peut gagner énormément de temps et on peut éviter des erreurs bêtes que beaucoup de personnes font au démarrage. Moi, j'ai fait 150 millions d'erreurs.

Speaker 2:

Aujourd'hui, quand je rencontre des jeunes, je leur dis toujours fais attention à ça, fais attention à ça, pense à ça, pense à ça, pense à ça. Parce que si j'avais pu connaître des gens qui m'auraient un petit peu guidé, conseillé, je pense que j'aurais pu éviter certaines erreurs et j'aurais pu gagner du temps. Donc, un conseil aussi, peut-être, si je peux me permettre un conseil aux gens qui veulent se lancer, c'est n'hésitez pas à vous entourer de personnes compétentes, vous gagnerez du temps et vous éviterez des erreurs qui sont commises en plus par beaucoup de.

Speaker 1:

C'est top. De toute façon, c'est ce qu'on va partager. Mais, justement, tu parlais un peu du lifestyle qu'il y a derrière. Est-ce que ça demande les ressources, la gestion du temps de travail? Toi, aujourd'hui, avec ces deux marques, comment tu gères ton temps? Qu'est-ce que tu fais concrètement? Et quelqu'un peut-être que les gens ne savent pas, mais qui a réussi aussi financièrement à monter ses marques à des très, qu'est-ce que tu as à faire? Nous, ce qu'on imagine, c'est souvent le mec, il fait des millions, lui, il n'a rien à faire, en fait, il n'a plus les mains dans le cambouis, etc. Lui, il est tranquille, il se la coule douce, il fait ses sens de crossfit, le Pierre.

Speaker 2:

Il est relax. Mais non, je pense qu'il faut toujours prendre du recul. Une marque peut sembler semblait cartonner au plan commercial, voire beaucoup. Mais attention, en phase des ventes, il y a aussi toutes les dépenses qui sont liées aux marques. Il y a quand même du monde. Nous je travaille avec mon frère Frédéric on a huit employés au niveau de la structure de dépense. C'est du lourd, même si ça a l'air toujours de marcher de l'extérieur. Il y a des marques. Uber cartonne, uber n'a jamais été rentable. Ils perdent des centaines de millions de dollars chaque année. Donc voilà, il faut toujours être prudent. Non, alors, mon travail, on va dire au quotidien, moi, je supervise la création des produits. Sur Zemoday, il y a du rôle de management, parce qu'il y a quand même 8 personnes. Donc, c'est s'assurer que le travail est exécuté selon notre vision à nous, et après. Sur Zeta, je suis aussi beaucoup sur la partie créative et aussi sur du suivi de développement fournisseur. Donc, ça peut m'arriver aussi de faire des techpacks, envoyer les techpacks aux usines, faire des prototypages, les tests sur les protos, communication avec les ateliers. Ensuite, tout ce qui va être logistique, c'est Mathieu qui s'occupe de tout ça.

Speaker 2:

Relations avec les athlètes, c'est ce que je fais aussi beaucoup. Et après, quand on est dirigeant de beaucoup de relations publiques, rp, on est très sollicité. C'est vraiment ça, des fois, des fois, on s'en rend pas compte, et surtout maintenant, avec les réseaux sociaux, où les gens, ils viennent souvent s'adresser directement, on va dire au créateur de la marque, et ça, ça prend beaucoup de temps. Donc voilà, après, c'est difficile de gérer son temps. Moi, j'aime bien travailler en plus. C'est difficile de gérer son temps, moi, j'aime bien travailler en plus. C'est clair que cette année, avec les Jeux Olympiques, on a eu aussi énormément de travail Et j'étais presque, franchement, dans une phase de burn-out où ça a été très, très, très dur. Et ça, justement, on ne s'en rend pas compte.

Speaker 2:

Au JO, on a vu du 0D de partout, on plus de l'intérêt à cette sur deux qui portait nos tenues, mais on se rend pas compte de tout le travail qui a eu en amont. La pression que c'est aussi de travailler quand même avec des champions olympiques, c'est un niveau d'exigence qui est extraordinaire. Il ya des délais, on ne peut pas être en retard quand on travaille avec les JO, avec les athlètes, et c'est quand même un niveau de pression, il faut vraiment s'accrocher. En tout cas, je pense que ce n'est pas donné à tout le monde. Et voilà, on dit souvent en France c'est dur d'entreprendre, il y a beaucoup de formalités administratives, il y a beaucoup de difficultés et tout.

Speaker 2:

J'ai envie de dire tant mieux. Parce que si c'était trop facile, il y aurait trop de gens qui se lanceraient et du coup, il y aurait trop d'échecs. Il faut un peu des filtres. Il faut des filtres, des barrières. Franchement, c'est pour le bien des gens. Mais ça m'est arrivé dans le passé de discuter avec des gens et je sens qu'ils sont pas prêts, parce que je vois qu'il y a pas. Il faut une énergie. On en revient au début. Il faut une énergie incroyable qu'est-ce que tu dirais?

Speaker 1:

je sens qu'il y a pas l'énergie le niveau d'énergie minimum suffisant.

Speaker 1:

du coup, il faut Tu me régales, pierre, tu me régales. Qu'est-ce que tu dirais justement, et peut-être qu'on conclura là-dessus, sont les qualités ou les attributs absolument indispensables, non négociables, qu'un entrepreneur doit avoir. Je pense qu'on peut généraliser à toute forme d'entreprise, mais en particulier dans le monde de la création de textiles, etc. Tu nous as parlé d'un énorme volume horaire, d'une complexité aussi de tâches, juste pour te laisser un peu de temps pour réfléchir et pour donner un peu de contexte pour l'auditoire. Moi, je viens d'un monde totalement différent, où c'est un one-person business. Moi, je gère tout seul et je peux largement m'en sortir.

Speaker 1:

Tu vois, on a quasiment vécu ensemble, tu vois, quelques temps, on peut s'entraîner ensemble, on peut tout faire, tu vois, et on a le temps de faire ces choses là, pour les gens aussi qui savent pas, toi, t'as un fils aussi. Tu vois tes parents, donc t'as aussi du temps avec ton fils. T'as l'école que c'est entre guillemets tu vas nous partager de toute façon les qualités que tu penses être essentielles, mais que ce soit du one-person business, où tu ne fais que du produit digital dématérialisé, sans les contraintes du stock, de la relation avec les fournisseurs, etc. Ou à l'inverse, je pense qu'il y a certainement un petit subset de qualités que tu dois absolument avoir. Je suis curieux d'avoir les tiennes et je suis aussi curieux d'être surpris par ce que tu vas pouvoir dire. Si jamais il y a des spécificités dans le monde du e-commerce, peut-être qu'il y a d'autres qualités que moi, je n'ai pas et que j'aimerais bien développer avec ton enseignement.

Speaker 2:

Je pense que il faut. Pour moi, l'entrepreneuriat, c'est vraiment, c'est exactement le. On peut vraiment transcrire le sport de haut niveau à l'entrepreneuriat. Et un point clé pour réussir, c'est quand même, je pense, de la lucidité. Il faut être vraiment conscient de ce qu'on peut faire et aussi de nos limites et justement comment, ensuite, par rapport à nos propres limites, on peut venir justement pallier à ça. Et je pense qu'un un point vraiment important, c'est le travail, et j'ai envie d'associer avec le travail la passion, c'est à dire que quand on veut réussir quelque chose de grand, il faudra travailler très, très, très, très, très dur. Il n'y a pas de miracle et ça, c'est peut-être, c'est peut-être ce que les réseaux sociaux peuvent parfois véhiculer. On peut avoir l'impression que ça peut être facile de réussir comme ça, assez rapidement ou assez facilement, et ça, c'est faux.

Speaker 2:

Il faut énormément de travail. Mais quand on est passionné de ce qu'on fait, cette passion va insuffler l'énergie nécessaire à l'accomplissement du travail qu'on doit réaliser pour réussir. Donc, je pense que si on n'est pas 300% passionné par son truc, franchement, n'essayez même pas, n'essayez même pas, ça va capoter. Et après, je pense qu'il faut être créatif aussi. Il faut être créatif pour, justement, apporter cette petite différence par rapport à l'existant actuel. Donc, je dirais passion, créativité et capacité de travail.

Speaker 1:

C'est pas mal, moi, je raisonne avec ça. Et puis, de toute façon, on vient aussi du monde de la performance athlétique. C'est un peu les mêmes à la fois travers, les mêmes démons qu'il faut avoir et en même temps, les mêmes qualités. Tu vois, quand tu parles de travail, ça demande à la fois une énorme endurance, une grosse tolérance à des niveaux de stress prolongés et un goût du travail, un goût de l'effort. Et c'est là où je suis d'accord. C'est vrai que quand tu as cette fascination et cette passion, ça t'aide à développer ce goût-là.

Speaker 2:

C'est clair. Et ça t'aide aussi à surmonter les échecs. Je pense que l'échec est formateur, et quand on est entrepreneur ou quand on est sportif de haut niveau, on s'en bouffe des échecs, et c'est aussi ça qui nous fait avancer, qui nous fait progresser, et ça, ça fait partie du parcours, c'est clair.

Speaker 1:

Amen, Tiens pour te laisser quand même sur une petite ouverture. le Pierre, est-ce que tu te verrais un jour faire autre chose, Un projet entrepreneurial qui n'a rien à voir avec le clothing ou le e-commerce?

Speaker 2:

Oui, franchement, moi, c'est vrai, je suis quelqu'un où je suis beaucoup dans le partage, je suis passionné par ce que je fais. Moi, c'est vrai que j'aurais toujours été intéressé par l'univers du coaching, que ce soit du coaching vraiment dans le sport, pour accompagner des gens, plutôt de l'accompagnement vers l'arbre de performance, ou même du coaching, j'aime bien partager trop bien, ça laissera une piste.

Speaker 1:

J'espère te revoir très bientôt. Mon frère Hus, pour des belles séances pour un training on va se faire une belle dose avec ton fils aussi, là qui cartonne bien, là, il envoie bien. Écoute, ce serait cool. Je te laisse là-dessus, mon Pierre. Merci là pour ce beau partage et tu nous as délivré une masterclass. Il y a vraiment des très belles choses. Merci beaucoup, et je te laisse là-dessus. Merci à toutes celles et ceux qui nous ont écouté jusque-là. On vous fait des bisous et à très bientôt.

Speaker 2:

Ciao A plus.

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