MOUVERS Podcast avec Nomad Slim

De salarié à digital nomade : tout ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer | Ep. 032

Nomad Slim Season 2 Episode 32

Transformez votre vie professionnelle et personnelle en écoutant notre exploration captivante du passage de salarié à nomade digital. 

Plongez dans mon périple fascinant, où je partage les étapes essentielles pour quitter un emploi stable et embrasser une indépendance géographique.

Découvrez les sacrifices que cela implique, notamment les répercussions sur les relations personnelles et familiales, tout en apprenant l'importance cruciale de la patience dans ce processus de transformation.

Joignez-vous à moi pour un voyage à travers mes expériences enrichissantes au Japon, travaillant au sein d'une startup à Shibuya. Entre la gestion de projets prestigieux et une passion pour la boxe, je dévoile les défis d'un environnement professionnel dynamique.

Malgré un rythme de vie intense, l'organisation stricte et une détermination inébranlable m'ont permis de naviguer avec succès ces eaux tumultueuses. 

Découvrez comment ces expériences ont façonné ma vision du travail et du mode de vie, tout en gérant les pressions sociales imposées par l'environnement professionnel.

Enfin, embarquez pour une réflexion sur la redéfinition de soi-même à travers la création d'une vision claire pour l'avenir entrepreneurial.

Je partage des stratégies pour simplifier votre vie et vous concentrer sur l'essentiel, tout en surmontant les croyances limitantes. Explorez l'importance de la gestion financière et de l'abondance, non pas comme une accumulation de biens, mais comme une sécurité pour ceux qui vous sont chers.

Rejoignez cette aventure inspirante vers une vie de liberté et d'indépendance, imprégnée de valeurs telles que l'abondance et la gratitude.

Accède à TOUT ce que j'ai appris en développant ma MARQUE personnelle de 0 € à 40 000 € par mois, dans la SANTÉ holistique, en seulement 5 ans : https://nomadslim.com/

Speaker 1:

Comment réellement passer d'une vie de salarié à une vie de nomade digital. C'est ce que je vais vous partager aujourd'hui. Bienvenue à tous et bienvenue pour un nouvel épisode du podcast Movers, ici Nomade Slim, et aujourd'hui un épisode un peu storytelling, un peu journal de bord, dans lequel j'aimerais vous partager un peu cette histoire, car je pense que peu de personnes le savent, mais fut un temps, j'étais salarié avant de vivre cette vie de nomade digital. Et dans cet épisode, j'ai envie de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir avant de me lancer. L'idée de ce podcast m'est venue car j'ai de nombreux élèves que j'accompagne dans la réalisation de leurs projets entrepreneurials, autour de leur passion pour la santé holistique, qui sont encore salariés, qui souhaitent évidemment que ce projet devienne leur source, qui souhaitent atteindre une indépendance financière qui leur permettrait, à terme, de voyager, pas nécessairement d'avoir ce mode de vie nomade que je vais vous décrire par la suite, mais en tout cas d'utiliser ce levier très puissant qu'est Internet et la possibilité de créer un business comme on l'entend, pour atteindre cette liberté, cette autonomie financière, géographique, temporelle, physique, même spirituelle.

Speaker 1:

Donc, aujourd'hui, je me suis dit que j'allais partager cette histoire, vous donner les étapes pour passer d'un emploi fixe à une indépendance géographique, les différentes modalités également. Il y a le nomadisme, où tu es en backpack, jusqu'à des variantes où tu restes peut-être un an dans un pays, jusqu'à l'expatriation complète. Je vais vous donner quelques petits outils. On va parler un peu de changement d'identité et puis quelques outils concrets et pratiques. Les sacrifices également à prévoir au début l'impact sur la relation personnelle, le cercle proche, les relations amoureuses, la famille. Donc, dans le cas où vous avez des enfants, une femme, vous avez peut-être des membres de votre famille qui sont en difficulté ou que vous avez besoin d'aider, d'accompagner, etc. Tout ça, ça a un impact.

Speaker 1:

Donc, ce mode de vie ou cette liberté géographique, elle vient avec un énorme prix. Dans cette partie-là, j'aimerais vraiment vous partager tout ça. Et puis, peut-être, la vertu essentielle pour mettre tout cela en place, ce qui n'est peu ou pas partagé, c'est évidemment la patience. Et, oui, on vous vend l'idée que c'est rapide à mettre en place dans l'histoire que je vais vous raconter, et puis mes expérimentations et les étapes, les petits protocoles que je vais pouvoir partager. Vous allez voir que ça prend du temps, ça marche. Donc, voilà le programme.

Speaker 1:

La première chose, c'est un peu mon histoire personnelle. Donc, pour celles et ceux qui suivent le podcast depuis pas mal de temps d'avoir ce mode de fille, de vagabond. Et bien, suite, à un temps, j'étais ingénieur en cybersécurité et je travaillais au Japon. Donc, je me suis expatrié au moment où je venais d'avoir 22 ans. Voilà, littéralement deux mois après mes 22 ans, je vivais au Japon. C'est là où j'ai commencé ma carrière de boxe anglaise également, et c'est là où je travaillais dans des startups, en tant qu'ingénieur en cybersécurité d'abord. Et puis, j'ai rapidement gravi les échelons.

Speaker 1:

Ça, c'est un des premiers avantages d'ailleurs à travailler à l'étranger, c'est que tu n'es plus soumis aux règles de la France, avec les grilles de salaire, avec quelle école d'ingénieur tu viens, qui va déterminer les titres et le statut que tu vas pouvoir avoir À l'étranger. C'est vraiment skill based le plus compétent gagne, avance très vite. Et donc moi, à l'âge de 24 ans, j'étais chef ingénieur, j'avais une équipe. Donc voilà, de 22 à 24 ans, j'ai vécu non-stop au Japon pendant ces deux années là. Au total, j'ai fait peut-être un peu plus de 3 ans de ma vie ici et j'habitais à Tokyo.

Speaker 1:

J un outil qui était similaire un peu à LinkedIn au Japon, qui te permettait de trouver du travail. Ils en avaient deux Un qui permettait de trouver des alubaitos, des temps partiels, et un qui te permet de travailler dans des entreprises. C'est vraiment un moteur de recherche un peu équivalent à ce que tu pourrais avoir sur LinkedIn, où il y a une association entre les entreprises et les profils. Évidemment, je n'ai pas tenu parce que je suis du tempérament qui a du mal à obéir aux ordres très longtemps et si je vois que la personne qui me donne des consignes, elle, est moins compétente que moi, l'esprit de compétiteur que j'ai me dit que non, je ne vais pas t'écouter, je vais faire le truc comme je veux.

Speaker 1:

Et donc, j'ai toujours une carrière de freelance parce qu'avant d'être embauché, moi, à l'âge de 19 ans déjà, passionné par l'informatique, la programmation, etc. J'avais commencé ma carrière de freelance pendant que j'étais en école d'ingénieur. Et donc, quand je suis arrivé au Japon, j'ai conservé certains clients et puis j'ai commencé rapidement à m'inscrire dans les différentes applications qui, aujourd'hui, sont très populaires, comme Upwork, angellist, fiverr, les choses comme ça, alors qu'à l'époque ça démarrait à peine. Et donc, moi, j'avais déjà des clients à Londres, des clients en Thaïlande, des clients à Singapour, des clients aux Etats-Unis et des clients en France. Et c'est ce qui m'a suivi aussi. Qu'on dit ici quand on vit le temps, c'est quand tu essayes de te faire tatamiser. Tu vis comme un japonais. Tu es un salarié japonais, un fameux salaliman, et voilà, c'est full japonais. On était deux étrangers sur 400 employés. Évidemment, tu dois parler un japonais parfait, tu dois savoir l'écrire, le lire, etc.

Speaker 1:

Moi, ce qui était déjà mon cas à cette époque-là Et après, je me suis, j'ai envie de retourner, ou en tout cas, j'ai envie de découvrir une autre aventure où ça va un peu plus vite, c'est plus dynamique et surtout, j'avais moins les blocages que je ressentais dans cette première entreprise, qui était que moi, je voulais mettre en place des choses nouvelles, innovantes, et notamment dans l'informatique, toute la doc était en anglais, moi, j'avais pouvaient découvrir dans ces domaines-là, et parce qu'eux ne lisent pas l'anglais, et donc, à chaque fois je voulais implémenter des choses, j'étais frustré. Donc, ça aussi, c'est des premiers signes. Tu vois, moi, rapidement encore au bout de six mois, je me dis mais c'est quoi, ce monde de l'entreprise? En fait, c'est l'enfer. Ça ne promeut pas du tout la créativ, plus de valeur dans un projet que les autres. Donc, j'avais déjà des premières pistes, même si, de base, ma personnalité fait que jamais je n'aurais pu être de toute façon salarié plus longtemps.

Speaker 1:

Donc, c'était une bonne expérience. Je l'ai fait aussi pour d'autres raisons. Pierre a la maman. Elle lui a assuré un peu cette stabilité, sécurité. Elle voit son seul fils partir à l'étranger si loin, etc.

Speaker 1:

Bref, dans une startup un peu plus internationale, où là on bosse avec des clients un peu plus haut de gamme, je dirais dans le monde, un peu design, ux, ui, un peu un truc stylé type InVision. Tu vois, c'est le genre d'outil pour ceux qui connaissent. Et donc on avait des clients comme Sony, des grosses boîtes japonaises qui voulaient implémenter ce qui, à l'époque, était tendance, c'était l'approche un peu design-oriented. Tu vois où? c'est là où on voyait le material de Google qui était sorti, les nouveautés Apple, c'est là où il y avait beaucoup. Il y avait Swift 2 qui sortait, donc c'était vraiment la tendance, quoi, il fallait faire des applications web mobiles et donc il fallait un peu cet esprit créatif, etc. Donc, moi, j'y suis allé et j'avais plusieurs casquettes, quoi, cybersécurité, back-end, front-end, j'étais capable déjà de faire pas mal de choses.

Speaker 1:

Et pareil, 9-10 mois, ça m'a saoulé, j'ai fait putain, c'est l'enfer, l'enfer, les horaires et tout. Moi, à cette époque-là, mon mode de, c'est à une heure à peu près de Shibuya, qui est le fameux gros crossroad qu'on peut voir dans tous les films, etc. Moi, je bosse exactement là à Shibuya. Je prenais le train du matin, le Shonan Shinjuku Line express. Ça faisait, je crois, 52 minutes exactement. Je me rappelle parfaitement, parce que je dormais Tout le trajet. J'étais éclaté parce que j'avais un mode de vie pas du tout santé, holistique comme je le promets aujourd'hui.

Speaker 1:

À l'époque, j'avais 22-23 ans, c'était pas du tout ça. Je me levais, je crois, à 4h, je faisais 1h de course, 4 ou 5h, ouais, 1h de course au bord de la mer, là, à Kamakura, parce que j'étais boxeur professionnel en même temps. Donc, il fallait que je m'entraîne beaucoup. Donc, je faisais ça. On pouvait bosser les horaires. Tu pouvais venir soit à 8h, soit à 9h, je crois à l'époque, ou soit même à 10h, ouais, et ils avaient implémenté le fait de venir à 8h pour les gens qui voulaient partir plus tôt, comme moi, évidemment. Donc, moi, 8h, 17h, crois-moi bien, à 17h01, j'étais dehors, tu vois. Donc, j'arrivais à 8h.

Speaker 1:

Donc, on avait un petit créneau, il y avait ma manager c'était une Allemande à l'époque, lisa Et on était quasiment deux à bosser. Il y avait peut-être deux japs dans la boîte, et donc, en fait, de 8h à 10h, moi, j'avais un temps ininterrompu où, là, je produisais tout ce que je devais produire. En gros de la journée, je regardais toutes les pull requests de GitHub, je codais, je fixais les choses, etc. Et après, c'est une sorte de rassemblement de groupe de. L'enfer.

Speaker 1:

Tous les trucs que je déteste, moi, tu sais, quand on te force à te sociabiliser dans les entreprises, c'est l'enfer. Je disais non à tout. Je quittais toutes les chaînes de groupe Slack, tu vois toutes les conversations générales, tous les trucs, ils implémentaient. Une fois par semaine, tu devais manger. Employé qui devait faire une présentation le matin sur une thématique qui lui plaisait, pour découvrir un peu la personnalité des gens. Crois-moi, bien que je ne l'ai jamais fait, que les trucs comme ça, de l'enfer, déjà, le monde de l'entreprise, ça m'a saoulé. Mais de facto, je suis un grand misanthrope. Je n'ai pas envie de parler pour produire, pour avancer, et donc je venais, voilà, 8h, 10h, j'avais déjà quasiment fini toute la journée.

Speaker 1:

Après tous les meetings, je disais non, évidemment, à part les rares trucs de dev, où là, c'était un peu important. J'allais à un meeting, peut-être par jour, Mais j'ai capté que c'était une perte de temps. Je mettais mes écouteurs et je bossais. C'est vraiment un travail qui demande des longues périodes de temps ininterrompues, dès qu'on te tapote à l'épaule, ton flow state, tu l'as perdu. Tout ça, ça te fait te rendre compte que ces environnements ne sont pas prônes à la productivité, la créativité, à l'innovation et à l'efficacité. Moi, je suis quelqu'un d'extrêmement, tu vois, i move with speed. J'aime quand les choses sont faites vite et qu'on arrête de réfléchir, on passe à l'action.

Speaker 1:

Donc, là, évidemment, c'était pas pour moi, et je me rappelle déjà, je crois, à 4h de l'après-midi, j'étais déjà en train de regarder sur Youtube des vidéos de boxe et je commençais à préparer mes bandes. J'allais au boulot, j'étais en costard 3 pièces, j'avais un sac en band, gants, j'avais mes affaires, et tu sais, des fois, elle puait la mort. Donc, quand je l'ouvrais pour faire les bandes, c'était l'enfer. Et donc, à 17h, évidemment, au revoir et merci. 17h30, les meetings je n'ai jamais participé, évidemment. Et là, pour le coup, au Japon, quand tu es un gaijin et que tu ne veux pas des ingo comme eux, les ingo, c'est les heures sup. Donc, moi, le contrat, c'était 40 heures par semaine, crois-moi bien que c'était 39 heures et 59 minutes que je donnais. Tu vois, pile, poil. Et donc 17h, au revoir et merci.

Speaker 1:

Je vais à la salle de boxe, qui est aussi à Sibéa, et là, je me foutais en l'air, vraiment, deux heures et demie de training, et après, on sortait, et là, je voyais les potes français, d'autres boîtes, et puis là, c'était voilà, la vie de fripon et de loupard. Mais une fois qu'on avait fini cette vie, là et bien, je m'étais rendu compte que, ok, cette aventure salariale, elle m'amène à ce niveau. J'ai 24 ans à peine, même pas non, j'avais encore 23 ans. Tu vois, j'avais 23 ans parce que je suis né en fin d'année. J'avais 23 ans.

Speaker 1:

Je me disais ok, bah, là, je suis déjà lit d'ingé dans la sécurité. Je sais quasiment pas tout faire, mais du front end jusqu'au design, jusqu'au back end, je sais trouver mes clients, je sais déjà générer de l'argent. Besoin de ça? qu'est-ce que ça m'apporte de plus? Rien du tout. Ça me casse la tête aussi d'être dans des équipes qu'on s'enforce à faire ça. Et puis, le goût de la compétition sportive aussi. Je me suis dit ok, là, c'est bon, j'ai fait un bon cheminement en boxe aussi. Je boxais avec le numéro 2 du Japon, on voulait me mettre pour deslà, ça a l'air terrible. Moi, c'était à l'époque déjà où je regardais beaucoup Conor McGregor, j'étais beaucoup intéressé déjà par le MMA. Donc, je me dis putain, là, il faut faire du pied-point, il faut faire de la taille Et donc, c'est évidemment parler de cette transition là qui a été la mienne. Vous l'avez compris, je pars d'un point de départ qui est particulier.

Speaker 1:

Numéro 1, j'ai un travail qui est facilement digitalisable. Il y a du freelance accessible. C'est un travail aussi. Il y a tout le temps du travail, parce que que tu saches créer un site web pour quelqu'un, une application, que tu aies des compétences en design graphique, que tu aies des compétences en développement front-end, back-end, en sécurité, etc. On est dans l'ère du digital. Je veux dire, tu as un métier où tu sais programmer, etc. Moi, je n'ai jamais eu la peur de quitter le salariat parce que, de toute façon, mon métier me permettait déjà à l'âge de 19 ans, d'avoir des clients et que beaucoup de personnes qui n'ont pas ce type de métier peuvent avoir ça.

Speaker 1:

C'est le numéro 1, je vous rappelle ce contexte parce que ce que je vais vous dire après, c'est à prendre avec des pincettes, parce que j'avais ça, parce que j'avais une expérience freelance, mais pas que parce que j'avais déjà aussi une bonne compréhension de comment démarcher, comment vendre, parce que j'étais très avancé, on va dire, dans les domaines, parce que j'étais toujours obsédé et que ce soit par le mouvement ou par le business, j'ai toujours été obsédé par ces domaines-là. Donc, je faisais toujours one step extra. Donc beaucoup plus de lecture, beaucoup plus de podcast, beaucoup plus de test. Je lisais des tonnes de choses, j'apprenais, j'implémentais en moi que j'ai quitté le salariat sans aucun problème. J'ai donné ma démission au moment où ça me saoulait. Je me suis dit bon allez, je ne sais pas où je vais, je ne sais pas comment je vais faire.

Speaker 1:

Je n'avais même pas spécialement de l'argent coffré en banque. Je sais que ma maman m'avait laissé une somme de 16 000 euros. Ça paraît énorme aujourd'hui pour des gens qui vont se dire Ah, putain, moi j'ai même pas 16 000 euros. Mais là, moi, je suis dans une position où les 16 000, je peux les faire en une semaine maintenant. Donc, là, d'un coup, relativement, tu te dis Waouh, 10 années à faire ça. Ce que moi, je suis capable, je peux gagner. Tu vois, 2000 balles, 3000 balles si j'en ai envie. Avec le freelance Et en même temps, avec la volonté que j'avais aussi de poursuivre mon aventure martiale, je savais que moi, je voulais dédier énormément d'heures là-dedans, plus libre, ou un mode de vie peut-être temporaire, dans lequel tu te donnes du temps pour créer ton projet et le développer jusqu'à qu'il soit rentable.

Speaker 1:

C'est déjà ton niveau de tolérance avec cette cassure qui va arriver, qui est que tu ne vas plus avoir le même mode de vie. Moi, je passe d'un mode de vie où je pouvais gagner 5000 balles dans le mois, costard, 3 pièces, à Tokyo. Je prenais le taxi quand je voulais, j'étais passé dans les transports, les restos avec ma copine, etc. Je faisais ce que je voulais à 23 ans, 24 ans, même pas 22,. 23 ans.

Speaker 1:

Tu vois, une grosse liberté et accès à la vie tokyoïde qui est fantasmagorique, Je veux dire pour les personnes qui vivent même à Paris. Moi, je suis né et élevé à Paris, mais c'est 15 niveaux au-dessus de Paris. Moi, j'avais accès à des choses déjà dans ces années-là 2015-2017, qu'en France on n'a même pas encore aujourd'hui, que ce soit au niveau technologique confort, accès aussi à des soirées, à des choses comme ça, qu'en France. Mais jamais quelqu'un qui vient de mon milieu, etc. N'a jamais accédé à ça.

Speaker 1:

Tu vois, et d'un coup, tu passes à ok, bah, là, je vais aller en Thaïlande, je vais vivre dans un bungalow de 9 mètres carrés, je vais plus du tout avoir ces 5000 balles qui rentrent chaque mois. Je vais pas avoir le statut, les costards, les machins, l'appartement à Tokyo, les soirées et tout. Et je vais être vraiment sur une île. Il y a les moustiques, il fait chaud, je vais mettre un short, je vais mettre le même tous les jours et je vais envoyer des coups de tibia dans le crâne des gens et, surtout, je vais recevoir des coups de tibia et des coups de coude dans mon crâne. C'est pas pour tout le monde de faire ce genre de changement, mais c'est pour ça que le premier point, c'est de te dire à quel point, moi, je suis confortable avec l'idéeusion de la sécurité financière que je vais déboîter juste après.

Speaker 1:

Juste, déjà, se projeter, se visualiser avec un mode de vie différent, dans lequel tu n'as pas accès à ces finances, à ce statut, à l'histoire que tu peux maintenant présenter au monde, c'est beaucoup ça qui est un obstacle, c'est vraiment ton égo que tu as envie de protéger, bien plus que ce qu'on appelle communément la sécurité financière qui, encore une fois, dans quelques minutes, je vais l'exploser, ce truc-là. Mais c'est d'abord une histoire pour moi de statut, d'image de soi, l'image qu'on veut projeter au monde. Là, c'est fini. T'es plus l'ingénieur, t'es plus le mec qui vit que toi, t'es le seul qui est comme ça, c'est fini tout ça. Maintenant, tu fais de la bagarre. Tu es ce qu'on considère depuis tout le temps.

Speaker 1:

En France, par exemple, le pays d'où tu viens, c'est même pas un métier, tu vois, c'est un hobby. Donc, il y a tout ce paradigme qui a changé et c'est toi et ta narration interne, à quel point, toi, tu es confortable avec ça. Pour ton cas particulier, si tu n'as pas l'ambition de faire une carrière athlétique, tu vas être confronté quand même à l'idée que là, j'avais ces 30 trés d'argent qui me permettaient quand même d'aller au restaurant de temps en temps, même si tu vis paycheck to paycheck. Tu vois, tu peux te dire je peux aller sortir, sociabiliser, je peux ah, tiens, moi je vis ça, etc. Tu regardes les mêmes séries, tu regardes les mêmes choses et tout, C'est tout ça que tu dois accepter de quitter pour une vie aussi un peu plus solitaire dans ton monde à toi, toi avec toi-même, et je t'assends même avec moins Moins, financièrement, certes, mais moins surtout l'accès à la vie normale.

Speaker 1:

Tu vois les sorties, etc. Si toi, tu te dis moi, ça me va pendant la prochaine année, même si je ne gagne pas grand-chose, de rester chez moi, de bosser, de bûcher, de me faire un gros training, de me documenter, de me former, etc. J'en ai absolument rien à faire du discours des autres et je ne veux pas de leur pollution dans mon crâne et leur narration, je ne veux pas qu'elle pénètre mon royaume interne. Si tu es à l'aise avec ça, ça, c'est la première étape pour moi pour oser changer de mode de vie, quitter le salariat. Sans cette premier mois, tu fais 4000 euros par mois garantie. Il y en a beaucoup qui n'oseraient pas le faire parce que c'est la pression de vivre avec ce mode de vie qui est complètement alternatif pour les gens. Tu perds ton cercle social, tu perds peut-être la relation avec ta famille, tu perds le statut, tu perds toute cette programmation qu'on t'a mis dans le crâne, qui est que ton diplôme et ton métier dictent ton identité, te donnent accès à un certain statut dans la communauté, etc. Si toi, tu n'es pas à l'aise avec l'idée de quitter cette communauté, de les considérer pas du tout comme quelque chose d'inspirant et auquel tu as envie d'appartenir, eh bien, là d''est la première étape.

Speaker 1:

Deuxième étape, pour passer de ce mode d'emploi classique, figé, au un peu, cette liberté, cette indépendance financière, etc. Après cette partie mentale, c'est numéro 2, je recommande de faire un état des lieux de ce que l'on a en termes de possession matérielle. De mon côté, lorsque j'ai quitté le Japon même, j'habitais dans un appart que je n'avais jamais meublé. J'ai jamais acheté des fournitures, j'ai toujours conservé un sac qui, à l'époque, était plus imposant que celui que j'ai aujourd'hui.

Speaker 1:

Mais je me suis toujours dit moi, ce dont j'ai besoin réellement pour vivre, c'est ma tech, c'est évidemment trousse de toilette, etc. Mais fondamentalement, avoir 10 paires de jeans, 12 t-shirts, 14 pulls et tout, je m'en fous, ça ne me gêne pas, moi, de porter les mêmes fringues. Tu vois, si je peux tourner à trois tenues, par exemple, toute l'année, ça me va Une saison entière où les gens vont toujours voir que j'ai les mêmes t-shirts. J'avais des costards 3 pièces des bottines, des manteaux, à 400 euros, 500 euros. J'ai déjà vécu ça, moi, je m'en fous. J'ai déjà été dans le monde du fashion, plus jeune, j'étais mannequin, etc. Je connais tout ça, ça ne m'intéresse pas. Et que des beuzios me disent que, ah, mais t'en détacher, t'en détacher comment, ça veut dire les vendre pour moi, comme ça, tu peux récupérer de l'oseille, ou bien les donner, les léguer, vivre avec moins, mais drastiquement, d'un coup. Non seulement c'est une opportunité, toi, de faire rentrer de l'argent et deuxièmement, c'est une opportunité de libérer de l'espace cognitif.

Speaker 1:

Lorsque tu moins de possession matérielle, il y a toute une charge mentale qui est libérée du fait que tu n'as pas d'attache à ces objets-là. Donc tu n'as pas besoin d'y prêter attention, de faire attention. Tu as moins de choses concrètes à faire, la lessive, etc. Tu as moins de choses à garder, à plier. Tu sauvegardes un temps qui est monstrueux, pareil avec tout mec une assiette, une fourchette, un couteau. Tu peux vivre une année, tu laves à chaque fois et puis c'est tout. Donc, ça, c'est dans l'optique, évidemment, que tu es un mec solo. Donc, déjà, faire cet état des lieux, et même dans le cas où tu es en famille, honnêtement, il n'y a que des bienfaits à vivre avec moins.

Speaker 1:

Vivre avec moins, ce n'est pas d' est-ce qu'il y a quatre saisons dans l'année?

Speaker 1:

est-ce que j'ai besoin de 15 pulls différents? Est-ce que j'ai besoin de 13 t-shirts? Ou est-ce que si je ne faisais pas un minimum d'efforts et que je n'étais pas un connard capricieux, est-ce qu'avec deux t-shirts je ne m'en sortirais pas? Bien sûr que si C'est souvent l' les gens aient de toi qui te conditionnent et qui conditionnent la manière dont tu vas consommer, acheter, porter des vêtements, faut pas oublier le vêtement.

Speaker 1:

Aujourd'hui, c'est l'équivalent de l'armure et de l'uniforme de l'époque. Toi, ton uniforme, s'il est intégré, que tu l'incarnes. C'est réellement ton identité. T'as pas besoin d'une cape, t'as pas besoin d'un pull. Tu vois ce que je veux dire.

Speaker 1:

Si toi, tu te considères, par exemple, comme un athlète professionnel, t'as le corps de l'athlète professionnel, t'as la mentalité de l'athlète professionnel, t'as les habitudes de l'athlète professionnel, que tu portes un t-shirt de foot déchiré pour aller dehors, que des vieux gars te disent où, tu sais ce que tu vaux intimement. Et c'est la raison pour laquelle faire ce travail de se détacher de toutes ces choses-là, c'est beaucoup lié à ta narration interne et à ton identité. Donc, ça, c'est pour moi la deuxième étape, une fois que tu as préparé un peu cette transition mentale de dire mais attends, mais là, d'un coup, je passe à, j'ai moins accès aux activités des gens, etc. Et Et, en fait, j'enlève tout ce qui m'est inutile déjà dans mon environnement immédiat, et je garde l'essentiel. L'essentiel qui me permet d'avancer. Déjà, c'est mon corps.

Speaker 1:

Même au niveau du training mec, tu peux te fumer avec ton propre corps. Ensuite, au niveau de la santé, je garde une alimentation clean, je garde un endroit où je peux dormir confortablement, etc. Mais le reste, j' Si ce n'est pas essentiel et nécessaire, tu le dégages, en particulier lorsque tu fais cette transition, parce que tu as besoin de toute l'énergie que tu peux invoquer pour la mettre dans ton projet. Je t'assure, cette création d'entreprise, etc. C'est extrêmement énergivore.

Speaker 1:

Si tu laisses pénétrer dans ton cerveau la moindre chose, le moindre stimulus qui va pouvoir te dévier un peu de la voie, là c'est bon, tu es perdu. Donc, mets toutes les chances de ton côté, débarrasse-toi de ces choses-là. Et pour moi, troisième étape, pour passer de ce mode de vie à cette indépendance géographique, là, c'est définir précisément sa vision claire. Tu n'es pas obligé de le faire après avoir quitté, tu peux le faire avant, tu peux le faire avant. Je t'assure que sans avoir les coordonnées GPS de là où tu veux aller, de qui tu veux devenir, tu ne vas jamais y arriver.

Speaker 1:

Ça c'est certain. Parce que déjà, y arriver, peu importe la métrique. Succès financier, aisance dans tous les domaines, liberté dans le cœur, dans le corps, un meilleur cercle social, un meilleur environnement, déjà ça, c'est extrêmement difficile. Cercle social, meilleur environnement, déjà ça, c'est extrêmement difficile. Déjà ça, moins d'un pour cent des gens survivent au bout de quatre ou cinq ans d'entrepreneuriat. Si, en plus, tu ne mets pas toutes les chances de ton côté.

Speaker 1:

En ayant une cible très claire et précise, tu es sûr de jamais y arriver. D'où l'importance de définir sa vision claire de qui on a envie de devenir d'ici trois ans, par exemple un an, et après, quotidiennement, travailler dessus, que ce soit grâce au vision board, la pratique de la visualisation, l'écriture, les mantras, peu importe. Je vais faire beaucoup de podcasts là-dessus Et d'ailleurs, il y a des masterclass dans ma communauté, moversco, qui t'enseignent, et tout ça. Sans ça, je t'assure, il faut que tu considères ton système nerveux comme une tête chercheuse. Si tu ne lui donnes pas une cible à chercher, elle va nécessairement chercher ce qu'il y a déjà par défaut. Ce qu'il y a déjà par défaut t'a emmené dans la situation dans laquelle tu es aujourd'hui. Si toi, tu veux changer de situation, tu dois reprogrammer ça pour que tu lui dises arrête de me bloquer dans mes croyances limitantes vis-à-vis de l'argent, vis-à-vis du, mes traumas ou mon conditionnement familial qui fait que je ne suis qu'un petit salarié, etc.

Speaker 1:

Si tu as envie que le système nerveux, le subconscient, te ramène à ça, il faut lui donner une autre nourriture. D'où l'importance de travailler sur sa vision, de se la répéter quotidiennement, etc. Pour moi, ce sont les trois étapes avant de faire cette transition, sans lesquelles tu ne vas jamais pouvoir non seulement commencer, mais ensuite et surtout tenir. C'est avant tout un jeu d'endurance, d'accord? Donc, tu vois qu'il y a plein de barrières à casser qui, très simplement, ces trois étapes peuvent être effectuées. Il ne s'agit pas de faire plus de choses ou de faire des choses différemment, il s'agit d'abord de devenir un autre individu.

Speaker 1:

Tu comprends bien que le programme, la liste des instructions, si on reprend la métaphore du code qui t'a amené jusqu'ici diplôme, salaire, vie tranquille, prédéterminée, la voiture, les dettes, la maison, peut-être la femme, le chien, etc. Tout ça, il y a un programme qui t'a amené à cette situation aujourd'hui. Aujourd'hui, t'es en train de me dire que tu veux quitter cette situation et aller dans une autre situation, là où les gens qui y sont, comme moi et d'autres, nous n'avons pas du tout le même programme Et tu espères qu'avec le même programme, tu vas atteindre les mêmes résultats que nous. Là, ça, c'est de la folie, c'est de l'arrogance, de la stupidité, de l'immaturité. Voilà pourquoi travailler sur ce changement d'actions différentes, implémenter une routine complexe, lire tes bouquins de développement personnel, pas du tout. Il s'agit de travailler sur le pourquoi tu fais tout ça et surtout qui tu souhaites devenir, d'y associer une émotion très forte et de laisser ça te guider.

Speaker 1:

Tu vas voir que, grâce à cette direction claire, le chemin, il est tout tracé. Les outils, le comment faire et le quoi faire arrivent sur le chemin. Ça peut être un mentor, ça peut être une personne qui rencontre à la salle qui va t'aider pour le training, ça peut être un bouquin, ça peut être une chaîne YouTube, peu importe. Mais ça, ce sont des réponses à une intention que tu as émise. L'attention suit l'intention. Donc, si ça, c'est pas clair, je t ton courage à deux mains. Prendre un énorme risque et tout quitter et essayer d'y arriver.

Speaker 1:

Tu ne vas jamais y arriver Et c'est là où on peut complètement reconsidérer la notion de risque. Est-ce que, selon toi, quelqu'un qui a une idée très claire de là où il a envie d'aller dans la vie et qui décide d'agir grâce à cette identité prend un risque? Moi, je ne pense pas. Je pense que quitter ton salariat et entreprendre, créer ce mode de vie dans lequel tu as une indépendance géographique et financière, comme moi, ça a été mon cas. J'ai été salarié.

Speaker 1:

J'ai vécu ces frustrations la deuxième année où je me suis dit mais ça me casse la tête. En fait, je sais que je suis capable de bien plus. Je suis bien meilleur que tout le monde autour de moi. Je sais que je vais y arriver à créer cette entreprise, etc. À quoi ça me sert de rester là avec des gens qui ne vont jamais voir, de toute façon, mon potentiel, et je ne vais jamais croître ici.

Speaker 1:

Ça y est. J'ai déjà, tu vois, outgrown my peer, mais en à peine deux ans, tu vois. Donc, je me dis, moi, j'ai vécu ce truc-là, de ça me casse la tête d'y aller, mais à un point, mais je pétais un câble sur tout, même les japonais, ils me cassaient la tête. En fait, la manière où tu disais bonjour, tout t'irrite, et ça, ça te rend bien compte. Tu te rends bien compte que ce qu'il y a autour de toi, c'est la manifestation de toi, comment tu te sens à l'intérieur, comme tu es complètement désaligné et que tu ne vis pas la vie que tu as envie de vivre, parce qu'elle n'est pour ça que je te dis, il s'agit beaucoup moins de faire des choses différentes et d'avoir je sais pas, moi, comme des coups de poker. C'est pas du tout un coup de poker si ton identité, elle, est câblée, si déjà tu te considères comme un champion, par exemple dans le sport. Et bien, aller à l'entraînement tous les jours, je vois pas en quoi c'est difficile. Et donc, toute cette narration où on te dit c'est très difficile de faire ça, oh, la vie, elle est difficile.

Speaker 1:

Tu sais, il y a plein de surprises dans la vie. Il n'y en a pas pour la personne qui est alignée et qui a une identité très claire, un objectif très précis, qui se voit tous les jours. Avoir déjà réalisé cet objectif, c'est totalement banal. Lorsque, moi, j'ai quitté mon salariat pour aller en Thaïlande faire du Muay Thai, etc. Etc.

Speaker 1:

Je m'étais toujours dit qu'il n'allait jamais rien m'arriver. Je suis capable, je suis compétent, je suis invincible. On ne peut pas me battre. Donc, peu importe le moyen, moi je vais trouver un moyen de faire de l'argent. C'est extrêmement facile de faire de l'argent.

Speaker 1:

Tu peux travailler au McDo, tu peux travailler au 7-Eleven, tu peux travailler dans un Starbucks, tu peux être en freelance même, gagner balles, prendre le temps de monter en compétence et ça y est, tu les as, tes 5000 balles. Il n'y a rien de plus simple que de trouver du travail, trouver un job, mais c'est d'une facilité extrême. Ce qui t'empêche, c'est toi, ton arrogance, l'ego, l'idée que bah ouais, mais t'es ingénieur quand même. Bah plus 5,. Ouais, je me mets dans un petit manga café.

Speaker 1:

Je lis des mangas tous les jours, je travaille la moitié de la journée, je bosse sur mon Insta en attendant. C'est comme ça que tu fais ton oseille. Moi fut un temps, je donnais des cours de Muay Thai, je tenais des pao à des jeunes adolescentes pour qu'elles s'entraînent, et tout. Et après, boum, je bossais sur l'ordi, je faisais mes formations en ligne et j'essayais de créer mon contenu, etc. À l'époque où j'avais Insta, justement à cette époque-là, en Thaïlande, tu vois, et j'avais mes 4, 5, 6 heures d'entraînement par jour.

Speaker 1:

C'est là où je rencontre la communauté d'Ido Portal. Tu vois, tu es au bon endroit, au bon moment. Je fais quasiment que deux contrats dans l'année, freelance, et ce qui me rapporte à peu près 1100 euros ou 1200 euros par mois, avec moins de 1000 balles, 900 euros. Et bien, j'avais tout en Thaïlande, tu vois. J'avais mon scooter, le loyer où je vivais dans petit Mangalo, et après, ça a évolué.

Speaker 1:

J'avais des petites villas, des petits trucs très sympathiques. C'est là où, moi, j'ai appris, aux côtés de la communauté d'Ido Portal, j'ai appris les King Stretch, les Animal Flow, bien avant tout le monde. Moi, je te parle ça, c'est 2017, 2018, etc. Qui, trois ans après, je faisais des 100, 150 000 euros par an grâce à ça. Et là, tu vois les 40 000 euros par mois. Ils viennent grâce à tout ça.

Speaker 1:

Je ne sais pas si tu imagines jeune, tu gagnes 1200 euros, mais tu es au bon endroit, au bon moment, tu mets cette intention forte, tu t'entraînes comme un malade, tu apprends les compétences dont tu as besoin. C'est ce changement de paradigme qui est essentiel d'opérer. Il ne s'agit pas de faire des calculs mathématiques, de codifier les choses. Avec les outils que tu as aujourd'hui, c'est impossible que tu vas, soit comme moi, aller t'expatrier, aller dans les endroits où il y a les gens, te faire mentorer, te faire accompagner. Moi, j'ai jamais passé, je crois, une semaine sans avoir du coaching, quelqu'un qui me coach, une formation ou un mentor. Tu vois le Moetai Ido Portal.

Speaker 1:

À la fin de l'année, la 2017, ma première année. À la fin, je fais un investissement de 7500 euros pour apprendre, justement, les techniques de vente du coaching high ticket. Tu vois fin 2017. On est fin 2024, je suis encore à faire du high ticket. C'est ce qui me rapporte des fois, des 40000, 30000.

Speaker 1:

En une journée, des fois, je fais des 6000,. Je fais des 10 000 parce que j'ai appris ça. C'était l'investissement que j'avais fait à cette époque-là Et je ne les avais même pas, au point où, les derniers 1 500 euros, j'avais pris un paiement. Plusieurs fois, j'ai dû les demander à ma maman. Je ne sais pas si tu imagines Ça, c'est des choses.

Speaker 1:

Si toi, mentalement, tu n de 2017 jusqu'à 2020, on va dire tous mes potes qui étaient en école d'ingénieur, eux, ils gagnaient les 1800 euros, les 2000 euros par mois, etc. Ils étaient comme des fous. Je me rappelle, en 2018, il y a mes amis de Tokyo qui viennent me rejoindre pour l'anniversaire d'un des potes. C'était des Français là, on était quatre. Et ils sont là. Ils me racontent, moi, j'étais leur protégé. Ils avaient déjà 30, 34 ans, etc. Moi, j'avais 23, 24 à l'époque.

Speaker 1:

Ils se disaient putain, slim, c'est the one, c'est le gars, il va soit créer une startup de ouf et tout. C'est le mec qui va réussir dans l'IT. Il est trop loin. T'imagines, j'avais le même boulot qu'eux alors qu'ils avaient 10 le Tiger Moetage. Il dit que je fais des entraînements en mouvement, je monte des marches animales, je fais de la mobilité. Le mec, il ne capte rien. Il dit mais gros, qu'est-ce qu'il fait ce gars-là? Et eux, ils étaient là. Ils imaginaient un jour gagner peut-être 8 000, 10 000, etc.

Speaker 1:

Là, fast forward, 2018, 2024, je fais 12, c'est eux maintenant qui me demandent des conseils. Comment tu as fait J'ai envie de quitter aussi mon salariat Comment tu as créé ton entreprise, etc. Tu te rends bien compte que ça, c'est une vision, ce n'est pas autre chose. Mais sans cette vision-là, sans cette identité qui est très claire, je t'assure, les marches à suivre, tu ne vas pas les faire, tu ne vas pas oser demander le fait de ne pas savoir et d'oser y aller. Donc, avant de changer ton mode de vie, de quitter ton salariat, sois certain que cette vision, elle est carrée, parce que c'est elle qui va être vraiment le carburant qui va t'amener à prendre les décisions, prendre les actions et qui va t'amener, quand tu es dedans, à te dire mais en fait, il n'y a pas du tout de risque, je ne peux pas perdre, je peux que gagner, il n'y a pas d'échec. C'est que, comme un missile à tête chercheuse, je prends une trajectoire et après, je corrige la trajectoire, je vais dans l'autre extrême, je corrige, je corrige, je corrige jusqu'à la destination. C'est un mécanisme autocorrecteur. C'est ça le progrès, l'apprentissage, le développement de ton entreprise, ta santé, etc. À l'avance ce qu'il faut faire.

Speaker 1:

Moi, j'avais aucune idée de ce qu'il fallait faire. J'étais juste dans un endroit où je me disais putain, je vis une vie de mal. Pour moi, c'était une vie de malade mental, même si pour les autres, comme je te disais, les collègues, les potes d'école, d'ingé, etc. Pour eux c'était une régression. Elle me disait Tu vois, t'étais là. Elle me dit tu redescends, et c'est là où il ne faut rien laisser pénétrer dans ta narration interne, dans cette armure, dans cette forteresse qui est ta vision.

Speaker 1:

Moi, je disais bah, oui, et je m'embrouillais ou je ne justifiais pas. Je disais bah, écoute, on verra. Pitch, je l'avais déjà fait, je l'avais déjà réussi. Donc, pour moi, il n'y avait rien de risqué. Tu vois, je ne m'imaginais pas oui, mais si, hop, tu y vas et tu te blesses, et si tu as un accident, et si tu as une allergie, et tout, non, mec, il n'y a rien, ça ne m'arrivera pas.

Speaker 1:

Ces trucs-là, ce n'est du 4h du matin, je me fume jusqu'à 22h. Tous les trucs que j'ai voulu apprendre, je les ai appris. Il faut dépenser du temps Et c'est pas une vie de moine, etc. T'imagines bien que moi, 24 ans, 25 ans, 26 ans combattant, me régalais avec les potes, avec les sorties, les scooters, etc. Sauf qu'en plus, je me mettais des doses sur l'ordi, c'est tout. Et c'est là où on va faire la transition vers les sacrifices à prévoir au début.

Speaker 1:

Comme je te le disais, il y aura une forme de chute ou en tout cas, un mode de vie qui va être complètement différent. Et, comme toutes les choses dans la vie, c'est ta perception de la réalité qui fait ta réalité. Si, pour toi, c'est cool, c'est bien, c'est valorisant, tu ne vois que du positif à ça. Mais en fait, il ne va rien se passer. Ce n'est pas parce qu'une bande de beuseaux te disent que tu vis dans un bungal mec. Pour moi, c'est beaucoup plus stylé. Mes potes combattants, je les apprécie beaucoup plus.

Speaker 1:

Le monde où il n'y a que des artistes, des athlètes de haut niveau, c'est un truc qui, moi, m'excite. Je trouve de la fierté dedans, Je trouve que c'est quelque chose d'admirable. Eh bien, que tu n'as pas envie d'émuler. C'est là aussi qu'il faut te poser des questions.

Speaker 1:

Pourquoi tu cherches l'approbation des beuzios, pourquoi tu cherches l'approbation des gens dont la vie te répugne? Et si elle ne te répugne pas ou elle ne te dégoûte pas, je t'invite aussi à créer cette anti-vision, les anti-modèles. Lui avec sa femme, je veux pas son bidon, je veux pas sa relation à l'alcool, je veux pas son stress, je veux pas son humeur dégueulasse, je veux pas, etc. Et là, tu vas voir tes anti-modèles. Tu vas te dire mais attends, je traîne avec des gens qui fument, qui boivent, qui sont pas en santé, mais je cherche leur approbation. Je suis en train de justifier le fait que j'ai envie d'apprendre des choses dans la santé, et c'est là la puissance de l'environnement aussi.

Speaker 1:

Donc, aller chercher ses mentors, rejoindre des communautés, si toi tu le fais, comme moi, en physique, bah, évidemment, tu vas te régaler, tu vas aller dans plein de pays, tu vas apprendre plein de langues, tu vas avoir plein de copains, copines différentes, etc. Mais sinon, aujourd'hui, en ligne, on y a accès. Moi, j'ai une communauté qui permet justement déjà ça. Il y a dire, en fait, c'est bon, là, je suis avec plein de gens qui pensent comme moi Là, je vais y aller, je vais croquer la vie à pleine dent.

Speaker 1:

Tu vois Donc, ça, c'est ça qu'il faut sacrifier en fait, au début, c'est nouveau monde, parce qu'il n'est pas accessible. Deuxième sacrifice, je t'assure, c'est comme ce que je te disais au début, c'est toutes les choses qui, fondamentalement, appartiennent toutes au même sac qui s'appelle la distraction. Ces choses-là, il faut les dégager, toutes les vieilles addictions, les drogues, l'alcool, les petits moments où j'ai envie quand même de chiller, etc. Mec, t'es plus un enfant, t'es pas une petite fille, t'es pas une femme, t'as pas le droit de chiller, d'accord. Et même si t'es une femme et que t'es entrepreneuse ou que tu veux matérialiser cette vie-là, t'es bien consciente que t'as une bonne.

Speaker 1:

Le but de ta vie, c'est une forme de détente perpétuelle, de confort, un accès à des choses très simples et très faciles, dans lesquelles tu ne dois pas produire d'efforts parce que dès qu'il y a un peu d'ennui ou que ça devient un peu difficile, tu abandonnes. Si ça, c'est ton objectif de vie, tu ne vis pas la vie humaine. Tu es vraiment un enfant qui n'a jamais grandi, tu es un bébé capricieux ou bien tu es une petite fille à qui on donne tout. Voilà ce que tu es. Mais si tu es un adulte responsable et tu es un homme masculin et que tu as envie d'obtenir ces choses-là de ton accomplissement personnel pénétrer le monde tu as envie vraiment de voir ce que tu es réellement capable de faire, de produire peut-être, d'être un leader, d'être un meilleur père, un meilleur fils, un meilleur frère, un meilleur exemple pour ta communauté, contribuer à améliorer le collectif. Ne cherche pas la détente.

Speaker 1:

Ta vie, c'est une perpétuelle guerre. C'est une zone de guerre. La souffrance, elle est intégrée à toutes les parties de ta vie. Tout est difficile, tout est douloureux, tout est pénible, tout est ennuyeux, tout est répétitif, tout est rébarbatif et tout est lent à mourir.

Speaker 1:

Voilà la description de la vie d'un homme qui prend ses responsabilités, qui a envie d'être plus grand, qui a envie d'être plus important, plus impactant, plus inspirant. C'est tout ce que tu as, d'accord? Donc, arrête de rêver à cette idée de l'équilibre travail, entraînement, etc. Ça n'existe pas. La détente, oublie-la.

Speaker 1:

Elle va arriver ponctuellement dans ta vie comme un by-product. Tu vois un effet secondaire. Évidemment que c'est génial. J'habite à Bali, c'est génial, mais c'est des petites doses comme ça que tu as dans la journée, c'est tout.

Speaker 1:

Mais tu n'es pas là. Ah, j'ai bossé deux heures dans ma journée, ou j'ai bossé quatre heures dans ma journée, mais tu es un malade mental, tu es un débile. Ou bien je te dis tu es encore un enfant qui n'a pas grandi, tu es capricieux. Pour ça qu'ils ne vont jamais réussir, c'est qu'ils ne sont pas prêts à faire les sacrifices nécessaires pour obtenir ces résultats-là.

Speaker 1:

Et surtout, ils n'aiment pas et encore une fois, on en revient à la narration interne dans ton discours interne. Ce n'est pas suffisamment valorisé, ce n'est pas suffisamment inspirant, excitant, enthousiasmant, d'être quelqu'un travail a workhorse. J'adore l'idée d'être quelqu'un qui a beaucoup de stress, qui peut gérer beaucoup de choses, sur lequel on peut compter, qui a beaucoup d'idées, qui a beaucoup de choses à mettre en place. Moi, ça m'excite. J'adore cette vie-là qui est pleine de charbon. J'adore devoir et pouvoir. M on peut tout saisir, je peux plier l'univers à ma volonté et ça, c'est qu'entre mes mains. J'adore cette idée de devoir rendre des comptes à personne, d'être 100% autonome, de faire absolument ce que je veux, et j'adore l'idée que ça nécessite une dose de travail monumentale, un acharnement, une obsession dirigée dans cet objectif-là, cette direction.

Speaker 1:

J'adore l'idée d'être, d'avoir cette unicité d'objectif, d'être monomaniaque, quasiment autiste, à un niveau d'obsession tel que rien d'autre, n'importe Pourquoi? Parce que ça quitte le monde de toi et ton petit égo. T'arrêtes de penser à toi et ta petite personne, t'arrêtes de penser à tes émotions. Je ne me sens pas de travailler. Mais on n'en a rien à faire. Tu dois travailler. J'adore la notion de devoir et de droit. Tu veux jouir de cette vie-là, mais tu as des devoirs, tu dois payer le prix Et je t'assure, si tu succombes à ça et que tu t'abandonnes à cette idée, ta vie est extrêmement facile, elle est extrêmement simple, plaisante, et tu vas obtenir le bonheur que tout le monde rêve d'avoir la paix intérieure, que tous les gens qui sont stressés parce qu'ils ne prennent pas des décisions et qu'ils n'osent pas et qu'ils n'ont pas le courage d'aller là-dedans et qu'ils ne sont pas prêts à faire ces sacrifices que je décris, eh bien toi, tu vas l'avoir comme un by-product la facilité, la détente, etc.

Speaker 1:

Tu vas quand même les obtenir à la fin. Et à la fin, c'est dans le processus, évidemment, tu vas quand même pouvoir jouir de ça Là où les personnes qui ne veulent que ça et qui ne sont pas prêtes, justement, à sacrifier ça pour l'obtenir, ne vont jamais l'avoir. C'est ça qui est absolument incroyable Et c'est ça le secret et l'absurdité de la manière dont les gens vivent leur vie et leur incapacité à prendre ses décisions et à prendre des risques. C'est qu'ils veulent les résultats extraordinaires d'une vie extraordinaire qui, évidemment, te demande beaucoup de sacrifices, beaucoup de travail, etc. Mais pour les gens dont la narration interne est alignée avec ça, c'est extrêmement plaisant. Donc, nous, on se régale, on gagne sur tous les tableaux, on est extrêmement heureux, joyeux, enthousiaste. On a nos petites vacances à chaque fois, tous les jours, on va se balader dans des lieux incroyables, etc. Et on sait qu'on doit travailler. Mais le travail n'est pas une corvée, c'est quelque chose que tu fais avec une joie et un plaisir immense.

Speaker 1:

Donc, c'est pour ça que cette notion de sacrifice, en fait, c'est vraiment En vrai, tu peux le consid comme s'il n'y en avait pas. Tu vois ce que je te décris juste avant la quantité de travail monstre, le fait de t'éduquer, de rester concentré, etc. Toi t'imagines peut-être le mec qui a la goutte qui transpire, qui charbonne, mais pas du tout. Mais tu as le sourire au lèvre quand tu fais tes 6 heures de travail non-stop. Aucun homme sur Terre qui va se donner à 100% dans un domaine, qui ne va pas y arriver, je t'assure. Si tu n'y arrives pas, c'est forcément que tu n'as pas donné 100% de ton effort.

Speaker 1:

Si je te donne un puzzle à résoudre, même avec 1000 pièces, tu vas y arriver au bout d'un moment. Si tu donnes 100% de ton effort, imagine tu es coincé en cellule, tu es en isolement. Tu vas me dire que t'as pas réussi à résoudre un puzzle, un Rubik's Cube ou quoi que ce soit. Ben non, tu vas dire mais mec, j'avais que ça à foutre. Ben, j'ai donné toute mon énergie dedans, et ben voilà.

Speaker 1:

Donc, imagine quand tu donnes ton énergie dans quelque chose qui est aligné avec ton cœur et que tu dis mais en fait, ça, c'est qui, j'ai envie sa femme. Tout ça dans la même journée, tout le temps, tous les jours, non-stop, 24h sur 24, 7 jours sur 7. Tu vois, ça, c'est le sacrifice Et l'impact sur les relations personnelles. Eh, bien évidemment, je te l'ai décrit un peu plus tôt, il y en a que que tu vas devoir dégager, ça c'est sûr à 100%, à mesure que toi, tu te transformes et que tu changes. Avoir l'arrogance de préserver certaines relations passées, moi, je te dis, ça va être un piège.

Speaker 1:

Ce qui se passe beaucoup plus concrètement, c'est qu'au fil des années, il y a des amitiés que toi, tu dois dégager par toi-même, parce que tu vas te rendre compte qu'elles deviennent toxiques, qu'elles deviennent des freins et des obstacles, et rester dans un environnement dans lequel on ne valorise pas ce mode de vie et qu'on n'a pas les mêmes aspirations, et peut-être même, on le critique et on a des peurs, les gens vont projeter ces peurs, ces insécurités, ces croyances limitantes en toi et ça, ça va te ralentir, voire te faire dévier de la voie. Et donc, tu vas comprendre rapidement que ça, c'est un obstaclees de longue date ou c'est des potes agréables. Voilà ce que tu vas dire. Il y a deux options, deux scénarios. Je les ai vécus. Numéro un, c'est que tu conserves quand même ces amitiés, mais voilà, progressivement, it fades out Et ça veut dire que les rendez-vous se font moins fréquemment, les conversations sont moins excitantes, moins stimulantes.

Speaker 1:

La personne comme un peu un coaching plutôt qu'à toi bénéficier de la relation et avoir quelqu'un qui te soutient, qui t'écoute, etc. Même si, entre guillemets, ils font pas de mal. Moi, j'ai vécu ça pendant des années avec certains amis, et puis, à la fin, on se sépare. Naturellement, il y en a aussi, au bout d'un moment, tu te dis j'en ai marre, là, j'ai du coaching gratuit, ça m'a saoulé. Donc, ça aussi, ça peut arriver.

Speaker 1:

Et puis, sur l'autre côté, c'est que et c'est ce que je te recommande là, c'est qu'une partie de toi, tu vas te manger en fait de l'intérieur et arrêter de parler de tout ça et tu vas juste un peu prétendre. Voilà, t'es avec eux. Tu parles d'autre chose, mais tu parles pas de ça, recommande pas parce que ça va impacter ta santé. Et après, ce que les gens oublient dans les relations, c'est que il n'y a pas que de la perte, il y a beaucoup de gains.

Speaker 1:

T'imagines bien que là, appartenir à un autre monde, où tu as accès à des voyages, une indépendance financière, etc. Ça t'attire des gens qui sont de ce milieu-là. Je vais te donner un exemple Moi, en 2020, et là on est en 2024 100% de mes meilleurs amis viennent du podcast Movers, ou bien étaient des gens que j'ai connus une ou deux années avant ce mode de vie, mais qui ne viennent pas de ma vie salariale, qui ne viennent pas de ma vie d'école, d'ingé, etc. Qui viennent uniquement de mes univers. Là, athlètes de haut niveau, entrepreneurs à succès, etc. Génialissime.

Speaker 1:

Là, les gens que toi tu as écouté certainement sur le podcast, saison 1, pierre Dufresne, david Nicolas, steph Gentis, tout ça, c'est le podcast. À mesure que toi aussi, tu crées des choses, tu produis, tu rejoins des réseaux, tu rejoins des environnements où il y a d'autres personnes. Typiquement, quand tu voyages, quand tu t'entraînes as telle ou telle pratique, quand tu vas dans les coworking spaces, quand tu collabores avec des gens, t'es dans un autre réseau Et c'est ce que peu de gens comprennent, parce qu'ils visualisent tellement pas assez bien leur identité qu'ils pensent que c'est des choses qui te tombent dessus. Mais non, c'est toi qui les manifestes, c'est le monde externe, il est le ref flèche de ton monde interne. Donc, évidemment que quand toi tu te développes en tant qu'humain et que tu prends du niveau dans ce jeu vidéo, et bien tu vibres à une fréquence qui est commune avec les gens de ce même calibre-là, et c'est là où les relations personnelles peuvent disparaître. Ce qui peut être difficile aussi, c'est les relations amoureuses.

Speaker 1:

Tu vois, si jamais tu opères une transformation avec ta partenaire de vie, tu es déjà marié et tu as des enfants et elle ne te soutient pas. Ça, c'est costaud, et je t'assure qu'il n'y a pas de sortie saine de tout ça, mis à part une acceptation de ton côté de bon voilà, en fait, je n'ai pas la personne idéale qui pourrait me soutenir, etc. Mais tant qu'elle ne fait pas de mal, bon ben, je reste peut moi de mon côté. Je n'ai pas eu à faire ça parce que quand j'ai quitté si je te dis ça en plus, mais j'étais en couple quand j'ai quitté le Japon, etc. Et on a eu une rupture justement après, mais ce n'était pas vraiment lié à ce mode de vie, c'est juste que moi, j'étais obsédé par mes trucs, donc, je ne déliais pas de temps à compagne. Il y en a qui se sont rendus compte que le partenaire qu'ils avaient choisi avec leur précédente identité n'est plus compatible avec l'identité qu'ils ont aujourd'hui et peut-être, si ce partenaire ne suit pas, eh bien, il va falloir s'en séparer. Ce n'est pas toujours le cas.

Speaker 1:

Tu peux aussi maintenir ton mariage, avoir tes enfants et avoir un couple qui d sont comme ça, qui disent voilà, j'ai pris le risque, je me fais accompagner par Slim. Là, je commence à gagner de l'oseille à vouloir faire ça. Je change plein de choses dans ma vie. Ma femme me soutient, elle est ultra fière, elle a envie maintenant de collaborer avec moi, de bosser avec moi, de m'aider dans le projet Abondance. Tu vois ce que je veux dire.

Speaker 1:

Mais c'est juste de te buter pour avoir un succès, tel que maintenant t'es En fait. Tout est. Comment te dire? Tout est là quoi? Tu vois Toutes les conversations qu'on aurait pu avoir, les débats sans fin qui ne mènent nulle part parce qu'on ne voit pas le monde du même point de vue. This is the result. Voilà, bienvenue.

Speaker 1:

Prends ton billet d'avion que je viens de te payer, en première classe, et rejoins-moi ici au Japon. Maman, voilà, régale-toi. Tiens, tu as besoin d'aide. Les cousins, les machins, les tantes, et tout c'est bon. Vous me demandez à moi, moi je gère.

Speaker 1:

Ce n'est pas grave que, pendant des années, vous n'y avez pas cru. Vous avez dit ça t'inquiète Le résultat, il reste, focus sur ta mission, mais d'où cette vraiment vision claire de qui tu as envie d'être. Et dernier point de cet épisode j'ai vraiment envie de finir là-dessus C'est que, pour toute cette aventure que je viens de te décrire, la vertu essentielle, c'est la patience. En te parlant de tout ça, je ne sais pas si tu as fait un peu tes petits calculs mathématiques, mais tout ce que je viens de te décrire, ça s'est passé pour moi en 2017, 2016-2017. C'était la transition, c'est là où j'ai quitté le salariat. Et donc, 2017, 2018, 2019, 2020, 2020, c'est là où je lance le podcast, c'est là où j commençais à accompagner les combattants professionnels haut niveau, etc. Où j'avais mon coaching high ticket Et je n'avais pas d'autres revenus, mais ce n'était toujours pas suffisant pour avoir une année entière comme ça.

Speaker 1:

Donc, tu vois, il se peut que, des fois, je restais peut-être deux mois, trois mois, chez ma mère, etc. Tu vois, ça aussi, c'est des choses. Tu as 25 ans, 26 ans, tu rentres chez ta mère, tu restes deux, trois mois, tu fais ton cash, un peu, avec des petits coachings, des trucs comme ça, en attendant que ton projet se développe. Tu vois, tout ça, c'est des choses. Il faut avoir le courage de les faire.

Speaker 1:

Donc, t'imagines, moi, j'ai pas eu la chance d'avoir un mentor, par exemple, business marque personnelle, comment développer ton truc de coaching ou d'accompagnement dans le mouvement, l'alimentation, etc. Moi, c'est ce que je propose aujourd'hui, parce que je n'y ai pas bénéficié, donc, ça m'a pris beaucoup de temps. Aujourd'hui, j'ai des élèves. En trois mois, ils font déjà 3 000 euros par mois. Ils comprennent les codes de la.

Speaker 1:

Mais je sais pas si t'imagines, là, ça c'est une vraie aventure, ça, c'est une vraie, un vrai cheminement. Tu vois où tu te dis, là où le monde classique te dit qu'à 30 ans, non, enfin, à 25 ans, tu devrais déjà être dans ton appart et tout machin, la maison, le salariat, etc. Et toi, t'es là, tu te dis putain, je suis encore, je dois faire des, mais j'y crois. Ça, ce n'est pas le plus simple, c'est pour ça qu'il faut être patient.

Speaker 1:

Moi, je vais te dire honnêtement, en 2019, je vivais au Brésil. En plus, j'accompagnais les athlètes à l'UFC, j'étais préparateur physique dans la salle d'Alex Pereira. En 2018, j'étais encore en Thaïlande, je combattais. J' incroyable sur toutes ces aventures-là.

Speaker 1:

Et, tu vois, sur l'indépendance financière et le business, moi, ça m'a pris trois ans, tu vois, d'y arriver. Et là, aujourd'hui, avec l'abondance que je vis, et là, c'est pour ça que j'ai aussi envie d'enseigner ça aux gens, en particulier les gens qui sont, un peu comme moi, passionnés de la santé et qui veulent digitaliser. Là, ce qui n'est pas facile. Tu vois, ce n'est pas comme si tu étais freelance dans le web ou design graphique, etc.

Speaker 1:

Ça demande de créer une marque, ça demande tellement de choses, de te dévoiler, d'apprendre à faire du contenu face cam, de comprendre la psychologie, le prospect, avoir des offres. Tu vois, c'est beaucoup de choses. Apprendre à vendre, débloquer les croissances limitantes sur l'argent, le syndrome de blablabla, énormément de choses. Moi, je n'ai pas été accompagné comme là. Moi, ce que je propose aux gens, Et donc, c'est des années et des années.

Speaker 1:

Tu vois pas de galère, parce que moi, je l'ai toujours kiffé. Après, c'est beaucoup à voir avec ta personnalité et ta vision, quand tu es certain que ça va arriver parce que tu visualises et que tu l'as déjà. V change rien, parce que ça m'a permis de vivre dans plein de pays, d'apprendre bientôt 9 langues, tu vois, couramment d'avoir des relations d'amitié, des relations amoureuses, des relations de mentorat, mentoré, des relations de confiance avec plein de gens différents, d'apprendre tellement de choses sur différentes cultures, d'apprendre tellement de choses sur différents sujets. Tu vois, au-delà du business et du mouvement, moi, je me suis plongé dans plein de choses que je partage régulièrement sur le podcast. C'est là où, moi, je suis arrivé dans plein de domaines comme la santé holistique, plein d'expertises différentes, dans la danse, les arts martiaux, etc.

Speaker 1:

Plein de sujets, passions que ça soit, je sais pas, les civilisations anciennes, la psychédélique, la conscience, enfin, tu, des gens aussi incroyables. Donc, toute cette vie-là, elle vaut la peine d'être vécue, même sans la partie un peu, savoir comment le faire et bien le faire. Mais voilà, moi, j'avais ce luxe-là déjà d'avoir cette personnalité-là aussi, de physiquement être quelqu'un de solide, d'avoir la jeunesse, etc. Si là, toi, tu as 30 ans ou plus, tu as de prendre les mêmes risques et de le faire de la même manière. Par contre, la patience sera là, mais l'idéal, c'est de demander de l'aide, de te faire accompagner, comme ça, tu mets les étapes dans le bon ordre et là, tu es certain d'atteindre ces résultats-là.

Speaker 1:

Moi, je n'avais ni femme ni enfant quand je l'ai vision. Et puis, si là ce discours t'a plu, évidemment, like, abonne-toi et partage ce podcast-là, mais n'hésite pas, en commentaire, à me parler un peu de peut-être le plus gros blocage que t'as là, notamment sur YouTube. Là, c'est vraiment l'endroit que je veux souhaite mon ami de quitter ce salariat Absolument. Il n'y a aucun regret. Toute l'aventure elle est fantastique de création de projets, d'indépendance financière et géographique et surtout la vie que ça te mène.

Speaker 1:

Regarde, j'enregistre ça. Je suis devant les montagnes de Takayama. Qu'est-ce que tu de vacances, des gens? Tu as accès à un réseau incroyable, tu fais des aventures folles. Tu ne te poses jamais la question, tu ne prends pas un ticket de caisse et tu comptes. Moi, je viens d'un monde où on comptait tout à la maison. Je me rappelle ma maman avait payé la PlayStation 3 en 10 fois sans frais à Micromania à Saint-Lazare. On allait. Tu vois. Donc, moi, je viens de ce monde là où il n'y a pas d'abondance et tout, de l'économie constante, etc. Donc, ça vaut la peine. Ça vaut la peine. C'est plusieurs années, mais à 90 ans au moins, tu auras pas de regrets et, surtout, tu vas mettre à l'abri ta femme, tes parents, tes frères et soeurs, tes enfants, tes petits enfants. Donc, fonce, fonce, mon brave, allez. Je vous laisse là dessus. Ab. Abondance, gratitude, bienveillance. Ciao les moulins.

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